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Rough and Tough, A successful first edition

Rough and Tough.

This year, a new competition found its way on the circuit.  This new competition being the Rough and Tough at Purcell’s in Nova Scotia.  Numerous competitors from Quebec hit the road and travelled long hours in order to participate.

The races began on schedule and the entire day went off without a hitch.  The track was both fun and challenging to manoeuvre and forced the drivers to take a strategic approach.  A well-adjusted suspension was needed to clear the difficult obstacles and the distance between the obstacles gave the more powerful vehicles a chance to eat up precious seconds. The spectators were treated to an entertaining show.  The show even included some rather quirky breakdowns as one participant lost their transfer case mid track!

The winners in the Small Class Competition were Daniel L’Écuyer from Quebec, Colin Bouthillier and Robert Simon from Nova Scotia.  In the Big Class Competition, our host, Shawn Purcell, took top honors followed by Daniel Giguere (Dream Machine) and Yanick Ouellet (Y-Through).

The scorching heat did not prevent either participants or volunteers from putting on a compelling show.  Finally, we would like to thank Shawn, Bridget and their entire team for the warm welcome to Nova Scotia and for an outright memorable experience.  No doubt, many will return for next year’s second edition.



Crédit photo : Shannon Hartlen

Judy-Ann Ruel collaboratrice 4x4setupMagazine



Le Rought & Tough une première édition qui à charmé.

Rough & Tough

Cette année, une nouvelle compétition a fait son apparition sur le circuit des courses. Il s’agit du Rough & Tough au Racing at Purcell’s en Nouvelle-Écosse. Bon nombre de compétiteurs du Québec ont fait plusieurs heures de route afin d’y participer.

Crédit photo : Shannon Hartlen

Photo 1 : Daniel L’Écuyer

Les courses ont débuté à l’heure prévue et la journée s’est très bien déroulée. La piste était amusante à parcourir et obligeait les pilotes à être stratégiques dans leur manière de conduire. Les obstacles difficiles nécessitaient une suspension bien ajustée sur les véhicules et les longues distances entre eux permettaient aux bolides avec de la puissance de gagner de précieuses secondes. Les spectateurs ont eu droit à un spectacle de qualité. Il y a eu quelques bris dont un plutôt cocasse : un participant a perdu son « transfert case » sur le parcours!

Photo 2 : La gang du Qc et du NB

Dans la petite classe, l’épreuve a été remportée par Daniel L’Écuyer du Québec puis par Colin Bouthilier et Robert Simon de la Nouvelle-Ecosse. Dans la grosse classe, le champion est notre hôte Shawn Purcell. La deuxième position a été décrochée par Daniel Giguère (Dream Machine) et la troisième position par Yanick Ouellet (Y-Though).

Photo 1 : Daniel L’Écuyer

Photo 3 : Shawn Purcell

Photo 4 : Transfert case qui tombe

Photo 5 : Michaël Giguère

La chaleur accablante n’a pas empêché les participants et les bénévoles d’offrir un spectacle haut en couleurs. Finalement, nous aimerions remercier Shawn, Bridget et toute leur équipe pour leur accueil et la belle expérience dans leur coin de pays. Nous serons plusieurs à y retourner pour la seconde édition l’an prochain.

Photo 6 : P.L. Ethier

Photo 7 : Yanick Ouellet

Crédit photo : Shannon Hartlen

Judy-Ann Ruel collaboratrice 4x4setupMagazine

Xtrême 4×4 Thetford, toujours aussi redoutable.

Xtrême 4×4  Thetford

Nous sommes le 1er juin et la journée s’annonce chaude et ensoleillée. Une journée parfaite pour une course de 4×4. Cette année, le Club 4×4 des Routiers nous ont invités à participer à une toute nouvelle édition. Un grand nombre de compétiteurs se sont déplacés pour tester leur machine sur un circuit qui est reconnu pour être dans les plus difficiles au Québec. Les organisateurs ont effectué plusieurs changements dans le parcours afin de déstabiliser les coureurs, même les plus expérimentés. Ces changements incluent de nouveaux obstacles, la suppression de certains et l’ordre de passage des obstacles dans le parcours. Les participants attendaient la rencontre des coureurs avec impatience pour ainsi découvrir le nouveau parcours et se préparer pour la compétition. Il y a une chose qui est sûre : l’Xtrême 4×4 peut encore se vanter d’être un circuit redoutable.

La journée a été particulièrement difficile pour la petite classe. Peu ont pu terminer sans bris dans l’une ou l’autre de leurs courses. Bobby Beaulieu a pu se hisser à la tête du classement dans la catégorie de pneus de 38.5 pouces et moins.

Du côté de la grosse classe, la journée a été également ardue. C’est Daniel Giguère (Dream Machine) qui remporte in extremis la première place contre Louis Michaud (Mean Machine) qui n’a pas terminé sa dernière course après avoir fait un « front flip » dans un obstacle. Marie-Michèle Savard a, quant à elle, accédé à la troisième marche du podium après avoir effectué plusieurs réparations majeures sur son bolide à la suite de sa collision avec un arbre lors du Jamboree 4×4 de Lavaltrie.

Le prochain rendez-vous sera le 15 juin à St-Cyprien, suivi du Rough & Tough au Racing at Purcell’s en Nouvelle-Écosse le 6 juillet.

Judy-Ann Ruel collaboratrice 4x4setupMagazine

Crédit photo: France Laflamme

Nous avons testé les Maxxis Trepador M8060 Bias

Cette semaine nous avons eu la chance de tester les Maxxis Trepador Bias 37..12.5 17. Voici ce que nous avons constaté lors de cette chronique pneusVic.

La chronique sur le Maxxis Trepador est la première d’une série de “Chroniques Pneus Vic” où nous aurons la chance de tester pour vous plusieurs types de produits offerts par Pneus Vic. Il faut dire que nous avons choisi de tester en premier notre coup de cœur. Bien sûr le tread très agressif s’aurait charmer plusieurs adeptes de hors route. Nous voulions savoir ce qu’offrait le produit autre que son look d’enfer. Il ne faut quand même pas négliger cet aspect. Vous ne serez peu être pas surpris d’apprendre que selon un sondage effectué par la compagnie Bf goodrich, environ 70% du temps, la raison première du choix d’un pneu dans le monde du hors route est le look !

Bon assez de bla-bla… Pour nos tests, nous avons fait appel a martin et sont Comanche. Pour ceux qui suivaient Tunning4x4 à l’époque, vous avez pu suivre la progression de ce superbe projet. La raison pourquoi j’ai choisi Martin est assez simple, les pneus actuels de son véhicule sont des Bogger en 37 flambant neuf. Il allait donc être capable de comparer un peu mieux que quelqu’un habitué de rouler des duratrac par exemple.

Les tests commencent avec une montée assez abrupte et ensablée que la semaine d’averses a bien mouillées. Première remarque: les fameux Sidewall sont agressifs et font leur travail a merveille. Lors de la montée abrupte qui offre un angle latéral, le pneu vient s’appuyer complètement contre la paroi et avec le poids du véhicule ses crampons de côté ont un rôle primordial. Dès le début de la montée, les crampons de flanc mordent, arrachent, grignotent sans cesse les flancs de l’obstacle. Bien que cette monté a normalement besoin de beaucoup de Momentum, elle doit maintenant être attaqué avec un peu moins de vitesse afin de ne pas trop creuser sa propre tombe. Pour l’épreuve du sable, c’est donc concluant à bonne vitesse.

Deuxième obstacle: les roches. Nous avons fait un peu moins de roches sachant à la base un peu ce que le pneu nous donnerait comme rendement. Il s’est comporté exactement comme nous l’avions prévu. Bien qu’il offre une bonne performance avec ce type de terrain, on peut voir qu’il ne s’agit pas de sa spécialité. Le pneu adhère au rocher, mais vu la proximité des crampons, il ne s’agit pas de son obstacle préféré.

Troisième essaie: la boue. Bien qu’il ne s’agît pas de notre épreuve favorite, Martin s’est quand même lancé à cœur joie dans un terrain extrêmement humide et boueux. Vous savez, quand on dit tant que ça bouge ce n’est pas pris, je crois qu’avec ce type de pneus, le véhicule n’arrête jamais vraiment de bouger. Le pneu pelte littéralement la boue de tous les côtés. Les morceaux immenses de boue volent dans tous les sens. Avec une vitesse suffisante, les pneus se vident bien et sont prêts à avaler une autre bouchée. Extrêmement impressionnant pour les “tripeux” de cette discipline.

Pour voir le reportage complet de nos éssaies :

En conclusion, il s’agit d’un pneu extrêmement impressionnant. En plus d’avoir un look à faire tourner beaucoup de têtes, il offre une performance très impressionnante dans ses domaines de prédilections soit, les terrains qu’on peut creuser. A voir chez nos partenaires Pneus Vic.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Un recours collectif pour le (( Death Wobble ))

Le fameux Death wobble, très connu des propriétaires de Jeep, consiste en un tremblement qui peut être assez violant.Il se ressent dans la conduites du véhicule. Plusieurs propriétaires de Jeep Wrangler des États-Unis ont déposé un recours collectif le 12 juin dernier. Le groupe a porté plainte aux Us District court For The Eastern District of Michigan de Détroit. Les faits reprochés portent sur les allégations que le célèbre fabricant aurait été au courant de ce problème et n’aurait rien fait pour le corriger. On leur reproche aussi de n’avoir pas informé les futurs acheteurs lors de l’achat du véhicule.

Même si le problème est connu depuis longtemp le recours collectif s’adresse spécifiquement pour les modèles Wrangler de 2015 à 2018.

Bien que la marque Jeep n’a pas fait de déclaration publique officielle sur le sujet, une personne de la compagnie aurait déclaré que la raison de se problème dans la grande majorité des cas est la mauvaise modification du véhicule, des parties de la conduite lousses, des dommages ou de l’usure sur certaines pièces de la conduite.

À lire aussi : COMMENT RÉPARER UN PROBLÈME DE DEATH WOBBLE ?

Fabriquer des pneus en étant vert c’est possible ? Selon Nokian oui .

Nokian Tyres fait équipe avec les conducteurs pour fabriquer des pneus plus verts

Communiqué de presse de Nokian Tyres plc – Juin 2019

Les propriétaires de voitures ont plus de moyens de prendre des décisions écoresponsables qu’ils ne le pensent. L’un d’eux est de choisir des pneus bénéficiant d’une faible résistance au roulement, pour réduire la consommation de carburant et l’émission de CO2. Et Nokian Tyres travaille fort afin de fabriquer des pneus plus écoresponsables : depuis 2013, le fabricant de pneus scandinave a réduit la résistance au roulement de ses pneus d’en moyenne 8 %, soit l’équivalent des gaz d’échappement de 65 000 voitures.

La résistance au roulement fait référence à l’énergie perdue lorsque le pneu roule durant la conduite. Plus cette résistance est faible, moins d’énergie (ou de carburant) est perdue. Une meilleure efficacité énergétique génère un impact positif pour l’environnement en réduisant l’empreinte carbone du conducteur et les émissions de CO2. Pour les voitures électriques, une moins grande résistance au roulement se traduit par une durée d’autonomie supérieure.

Voici un excellent exemple de l’impact de la résistance au roulement : si toutes les voitures de tourisme en Finlande, en Suède et en Norvège étaient équipées de pneus d’hiver à faible résistance au roulement Nokian Hakkapeliitta R3 pour tout le cycle de vie du produit, au lieu d’utiliser d’autres pneus haut de gamme, on compterait presque 300 millions de litres d’essence économisés, en plus d’une réduction des émissions de CO2 d’environ 710 000 tonnes*.

Selon le gouvernement canadien, les transports représentent la seconde plus grande source d’émissions de gaz à effet de serre au Canada (24 %). Les entreprises œuvrant dans le secteur automobile utilisent donc des carburants à l’efficacité améliorée comme moyen clé afin de réduire ces émissions nocives.

Les fabricants de pneus haut de gamme comme Nokian Tyres travaillent activement pour réduire la résistance au roulement en développant des composés de caoutchouc avancés et en introduisant des concepts novateurs de bande de roulement et de structure de pneu.

« Nos ingénieurs travaillent sans relâche pour obtenir les meilleurs résultats. Notre objectif est de réduire la résistance au roulement de chaque nouvelle génération de pneu sans compromis sur la sécurité », déclare Teppo Huovila, vice-président Qualité et Viabilité chez Nokian Tyres.

Sauver de l’essence – et l’environnement

Plus de 90% des produits de Nokian Tyres font parties des trois meilleures catégories (A, B ou C) de faible résistance au roulement. Pour mettre le tout en perspective, la marque de pneu pour voiture de tourisme la plus populaire sur le marché est classée dans la catégorie E (analyse ETRMA, octobre 2018). La différence est énorme pour les propriétaires de voitures – et pas seulement pour l’aspect écologique. Un pneu d’été de catégorie A gonflé correctement peut sauver presque un demi litre d’essence aux 100 km en comparaison aux pneus les moins performants.

L’écoresponsabilité est au cœur des activités de Nokian Tyres depuis plusieurs années. L’entreprise a en effet reçu une distinction Silver Class dans le RobecoSAM Sustainability Yearbook 2019. Et bien que 85 % de l’empreinte carbone d’un pneu est générée par son utilisation, Nokian Tyres continue de travailler à réduire l’impact environnemental de ses pneus, et ce, pour tout le cycle de vie du produit.

C’est pour cette raison que l’entreprise est fière de ces accomplissements :

Recyclage

En 2018, Nokian Tyres a recyclé la totalité de ses déchets provenant de son usine emblématique de Nokia en Finlande. Presque 100 % des pneus usagés sont recyclés dans les pays Scandinaves, et environ 95 % le sont en Europe.

Sauver de l’énergie

L’entreprise a installé un épurateur de gaz à la centrale énergétique de Nokia, qui fournit l’usine en vapeur et en eau chaude, et l’établissement a ainsi déjà sauvé l’équivalent de 185 camions citernes d’essence.

Énergie renouvelable

Presque 47 % de l’énergie utilisée par l’usine et le siège social de Nokian Tyres, situés à Nokian en Finlande, provient de sources d’énergies renouvelables. L’entreprise a aussi installé des panneaux solaires dans son centre de distribution américain au Vermont.

Matières premières viables

Nokian Tyres a rejoint les rangs de la Plateforme mondiale pour un caoutchouc naturel durable (GPSNR) en mars 2019. La GPSNR travaille à améliorer le respect des droit humains, à prévenir l’accaparement des terres, à protéger la biodiversité et les sources d’eau, à augmenter les rendements et à améliorer la transparence et la traçabilité des chaînes d’approvisionnement.

Amélioration des droits du travail

Les vérifications en matière de durabilité effectuées par Nokian Tyres en Malaisie et en Indonésie ont démontré des améliorations aux droits des travailleurs en 2018, en comparaison aux vérifications précédentes. Les travailleurs ont reçu des informations sur leurs droits, ont travaillé des quarts de travail plus courts et ont bénéficié de plus de jours de repos et d’un meilleur accès à l’eau durant leur travail, en plus d’autres améliorations de la qualité de vie.

*Les calculs sont basés sur la comparaison de la résistance au roulement des pneus Nokian Hakkapeliitta R3 avec celle d’autres pneus d’hiver haut de gamme. Les hypothèses fondamentales utilisées dans ces calculs sont : 2,6 millions de véhicules de tourisme en Finlande, kilométrage annuel moyen de 14 400 km en Finlande et une consommation annuelle moyenne de carburant en Finlande de 6,7 L/100 km. On estime que 45 % du kilométrage est fait avec des pneus d’hiver. Le coût social des émissions de dioxyde de carbone a été calculé à partir d’un prix envisagé de 40 euros par tonne d’émissions de CO2, ce qui correspond au prix utilisé par l’Agence de transport finlandaise, l’Administration des routes publiques norvégienne et l’Agence de protection de l’environnement américaine. Source : Évaluation basée sur la méthodologie True Value de KPMG.

La 17 ième édition du Festival Hors route de Ste- Béatrix 2-3-4 Août ????

Le 2-3-4 Août prochain se tiendra la 17 ième édition du FHR de Ste-Béatrix. Ceux qui ont déjà participé ou assisté à une édition par le passé savent à quel point l’événement offre une multitude d’activités. En effet, le festival offre un spectacle très varié. Vous pourrez voir la compétition de véhicules hors route, compétition de Pit Bikes, spectacle de Méga truck et même la possibilité de faire un tour du Monsterbus qui est toujours très populaire auprès des petits et grands.

Les plus petits ne sont pas laissés pour contre avec la zone enfants. Une petite piste et la présence de MX Acadmie en rendra plusieurs très heureux.

Les compétitions officielles pour la 17 ième année :

  • Véhicule 4×4
  • Side by Side
  • VTT
  • Mud Drag
  • Mud bog et plus …

Spécification pour le mud drag :

  • 20$ par course pour la catégorie STOCK
  • 30$ par course pour les catégories MODIFIÉ, PRO-MOD ou OPEN.

Type de véhicule Mud Drag

  • 4-6-8 cyl
  • 4-6-8 cyl mod
  • Pro-mod
  • Open

Challenge Extrême 4X4  :

Retour à une épreuve seulement avec la challenge 4×4 le dimanche, toutefois le roi de la montagne sera ouvert le samedi pour ceux qui veulent se challenger.

30$ pour le 35 à 39,5

30$ pour le 40 et plus

-Restaurant sur place, chiens permis en laisse.

Prix de la billetterie :

30% de rabais dans la billeterie en ligne du 20 juin au 28 juillet

Gratuit en tout temps pour les enfants de 10 ans et moins

Passe weekend : 11 à 17 ans : 35$ 18 ans et plus : 50$ Admission du samedi : 11 à 17 ans : 20$ 18 ans et plus 30$
Admission du vendredi : 11 à 17 ans : 15$ 18 ans et plus : 20$ Admission du dimanche : 11 à 17 ans : 15$ 18 ans et plus : 20$

Événement familial à ne pas manquer.

Pour tous renseignements, voici le lien du site internet: Festival Hors Route

Le Frein Moteur. Chronique Diesel.

La belle saison est arrivée, ça veut dire le temps de sortir les tow-rigs pour apporter les 4×4 aux compétitions ou bien aller en camping avec la roulotte, on va donc avoir une chronique au ralenti…

Aujourd’hui on parle frein moteur, ce que plusieurs appellent ‘’Jacob’’. Mais pourquoi il y en a juste sur les diesels? En fait c’est qu’un moteur à essence va avoir le carburateur ou le throttle body qui va fermer l’arrivée d’air au moteur, ce qui va créer un vacuum et l’aider à ralentir.Pour les diesels, l’entrée d’air est complètement libre, donc rien pour diminuer sa vitesse. Les 2 principales raisons de sa création ont et sont toujours l’économie (usure des pièces) et la sécurité (des freins conventionnels qui chauffent perdent très rapidement de leur efficacité)

Pour mettre au clair la différence, le fameux Jacob est en fait un relâcheur de compression (compression release engine brake), un système qui utilise les valves du moteur à l’aide de solénoïde pour relâcher un certain volume d’air. Sur un moteur 4 temps, les cycles sont l’admission (la valve d’admission ouvre, le piston descends en aspirant l’air), la compression (la valve d’admission ferme et le piston remonte en compressant l’air du cylindre), la combustion (les valves sont fermées, c’est à ce moment que le diesel est injecté et s’enflamme ce qui pousse le piston vers le bas, c’est ce cycle qui produit de la force au moteur), et pour finir l’échappement (la valve d’échappement ouvre, le piston monte en poussant les gaz brûlés à l’extérieur) et ça recommence… Pour le Jacob, il y a l’admission, ensuite la compression, mais juste avant que le piston arrive à son plus haut, la valve d’échappement ouvre et laisse sortir l’air, ce qui cause le fameux son que tout le monde connaît… Le fait d’avoir travaillé à compresser l’air, ça a eu pour effet de ralentir le piston, un fois sur un cylindre c’est pas grand chose, mais plusieurs cylindres à quelques milles rpm, ça fait un bon travail. Dans le temps, un moteur camion qui avait 400hp, pouvait avoir avec un peu de chance 250hp de frein moteur, aujourd’hui, c’est possible d’avoir plus de hp coté Jacob que côté moteur… et oui, un moteur de 500hp va freiner plus de 550hp…

Maintenant que l’explication a été faite sur le vrai Jacob, on va parler des ‘’exhaust brake’’, ce qu’on retrouve sur les pick-ups et 95% des VR. Le système est simple, boucher l’échappement du moteur pour créer une restriction. D’origine, depuis plusieurs années, les moteurs ont des turbos à géométrie variable (VGT), les fabricants ne font que fermer le variable au maximum pour empêcher l’air de sortir du moteur. Pour ceux qui ne sont pas équipé de VGT, c’est simplement une trappe qui se ferme dans l’échappement. Mais, on ne peut pas fermer à 100% la sortie, il y a une pression maximale à respecter pour éviter de causer des problèmes au moteur, du genre valve d’échappement qui ouvre à cause de la pression en même temps qu’un piston arrive en haut du cylindre… C’est pour ça que les système sont gérés soit par l’ordinateur du moteur ou un externe.

Il se vend sur le marché le Pacbrake LoadLeach, qui se trouve à être un Jacob miniaturisé pour le 5.9 et 6.7 Cummins et qui donne au dessus de 300hp de freinage. Il y a aussi certains programmeurs comme exemple le SCT pour le 6.0 Powerstroke qui peuvent ‘’convertir’’ le VGT en exhaust brake, aucune pièce à changer ou à ajouter, une simple programmation et c’est fait. Mais de tous les produits d’origines ou de modifications que j’ai testé dans ma vie, mon préféré est le SpeedBrake iQ de Banks. C’est vraiment ultra complet, facile d’installation et d’utilisation (mais pas le moins dispendieux…). En fait, c’est qu’au lieu d’être un simple ON-OFF pour exhaust brake, il a un système de gestion complet du moteur et de la transmission… un exemple, vous voyagez direction Charlevoix, avec la route et votre charge vous jugez que descendre les cotes à 40mph c’est sécuritaire, vous ajustez le SpeedBrake à 40 et il va tout faire pour rester à 40, pas 45, pas 35, mais 40. Il va rétrograder la transmission pour garder le moteur avec un bon rpm, si jamais il détecte une perte de traction à cause de la pluie ou la neige il ce désengage très rapidement, il donne une alerte visuelle et sonore au chauffeur pour l’aviser de reprendre le contrôle et après quelques secondes, il se réactive. Il y a aussi lo-med-hi si vous êtes en ville ou dans le trafic, il descend beaucoup plus bas que les autres (15mph si je me souviens bien) et avec la console iQ vous pouvez avoir des jauges avec alarmes, lire les codes d’erreur (check engine), le GPS, le programmeur pour plus de hp, bref, il est extrêmement complet.

L’autre utilité des exhaust brake c’est d’aider à réchauffer les moteurs plus rapidement car c’est connu que l’hiver, un diesel c’est long avant d’être confortable à l’intérieur. Ford utilisant d’ailleurs ce principe sur le 7.3 Powerstroke.

Et pour finir, les petits conseils d’utilisation et d’entretien… C’est très simple, il faut l’utiliser le plus régulièrement possible, pourquoi? En fait, je ne me souviens pas avoir vu un exhaust brake usé, mais des collés… souvent, simplement parce qu’un diesel fait beaucoup de suie. Mélangé avec la chaleur, l’humidité qui se forme à l’arrêt, et bien ça fini par coller et malheureusement, souvent ça se termine en changement de pièces qui coûtent souvent les 3/4 du prix d’un kit neuf… Il y a un petit gadget qui se vend qui est très utile pour les plus vieux diesels, le TapShifter. C’est simplement pour choisir la vitesse de transmission que vous voulez utiliser pour pouvoir garder le moteur dans le meilleur rpm pour tirer ou pour profiter de l’exhaust brake, avec le temps les fabricants l’ont mis d’origine.

Profitez de l’été et gardez ça entre les lignes… du moins pour les tow-rigs…

Francois Vézina chroniqueur 4x4setupMagazine

Essaie du Sierra Élévation 4 Cylindre

Demi moteur 

GMC nous a invité à tester un Sierra Élévation muni d’un …demi moteur. On parle ici d’un 4 cylindre. Avant d’aller plus dans les détails, voyons pourquoi la compagnie prend ce virage.  En fait, selon moi, il s’agit d’un choix stratégique et intelligent. 

En effet, les besoins changent de plus en plus avec les différentes générations et le fabricant veut s’adapter à cette situation. Si on regarde les consommateurs en général, beaucoup disent vouloir un gros 6,2L (toujours offert par le constructeur) mais quand on s’arrête, on se demande qui sont les vrais acheteurs? Combien de gens traînent vraiment une grosse remorque deux essieux ou bien une fifthwheel? En fait, souvent moins qu’on le pense. La tendance se transfert tranquillement vers une clientèle plus jeune et axée sur un besoin de véhicule urbain qui a quand même une capacité de déplacer ou traîner des charges ou encore simplement pour le look.  Par exemple, plusieurs voudront une camionnette capable de tirer leur motoneige ou leur motomarine sans avoir pour autant à payer des sommes faramineuses en essences.  La majorité des consommateurs utilise leur véhicule plus pour le train-train quotidien que pour le remorquage. Il faut donc un entre deux et c’est exactement ce que ce moteur 4 cylindres veut remplir comme tâche.  

D’entrée de jeux, les gens de chez GMC ont été très clair : « On veut rajeunir notre clientèle. ». C’est exactement de là que vient le Brand « ÉLÉVATION ».  On voit cette étiquette sur certains modèles, dont le Sierra et le Canyon, mais qui sera offert sur d’autres modèles dans un avenir rapproché. Il s’agit en fait d’une option très dirigée vers ce que les jeunes veulent, c’est-à-dire, un véhicule qui a un look industriel et distingué et qui représente bien le luxe.  La classe quoi. L’option Élévation offre des roues 18 pouces noir graphite, un extérieur noir avec grille noire et aucun chrome. Le Sierra Élévation 4 cylindres par exemple se veut un produit qui vise exactement cette clientèle. 

Performance du Sierra, moteur 4 cylindre : 

  • 310 HP, 
  • 348 lb-ft torque
  • 8 vitesses 
  • 0 à 60MPH en 6.8 sec ou environ 7,1 sec pour un 0 / 100km lors de nos essaies. 
  • Capacité de remorquage de 6 900lb
  • Consommation annoncée de 12.6L/100 en ville 10.9L/100 autoroute et 11.8 de moyenne combinée sur le 2wd
All-new 2.7L Turbo with Active Fuel Management and stop/start technology paired with an eight-speed automatic transmission (SAE-certified at 310 hp/348 lb-ft)

L’essai : 

Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par les performances à l’accélération pour un 4cylindres. Le turbo agit très rapidement sans délai réel. La tenue de route est très confortable. Ma seule déception était de ne pas avoir pu le tester en situation de remorquage.  Puisqu’on annonce une capacité de remorquage de 6900lb, j’aurais été curieux de voir comment le 2.7L se débrouille réellement avec une charge aussi lourde. Aussi, à ma préférence, j’aime entendre un beau son et malheureusement, le son du moteur/turbo est disons, un peu tranquille. 

Mon cœur est toujours du coté V8 mais je conviens que pour une clientèle plus urbaine, l’économie d’essence s’avère un enjeu important. 

Pour voir notre reportage voici le liens:

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Roaming Rallye Classic 2019

C’est durant nos vacances de noël dernier que nous avons décidé de nous inscrire pour le Roaming Rallye Classic 2019 sans trop savoir dans quoi nous nous embarquions. Nous avons bien lut les consigne et fait le saut dans ce qui allait être une grosse fin de semaine d’aventure dans l’Est de l’Ontario.

Ce rallye de 3 jours combinait des groupes de motos et camions de toutes sortes sur un parcours GPS prédéfinit avec possibilités de prendre des chemins secondaires. Les règles de base étaient assez simples; un minimum de 31 pouce de pneus, des points d’attache avant et arrière, un kit de premiers soins et un appareil afin de lire le tracé. Les informations concernant les emplacement d’arrêt pour la nuit nous ont été envoyées un mois avant l’évènement.

La première nuit était déjà réservé au camping du Canal Rideau Provincial Park et servait de point de rassemblement afin d’avoir la liste des participants. Dès notre arrivé, nous avons été épaté de voir tous les différents “set-up” de véhicules et motos. Le participants venaient tous d’endroits diffèrents. Nous avons reçu quelques consignes de dernière minute par les organisateurs autour d’un feu pour ensuite se regrouper par petits groupes afin de coordonner nos départs et les chemins à prendre afin de ne laisser personne derrière.

Dès le coup d’envoi, les véhicules sortaient du campement et nous nous engagions dans les premiers sentiers avec notre convoie de 5 véhicules. Dès les premières 10 minutes, nous avons dû commencer à couper quelques arbres puisque nous avions notre tente sur le toit de notre jeep. Nous avons par la suite faite face à notre première obstacle: un cours d’eau assez important qui allait mettre les motos hors de leur zone de confort. La première journée comportait plus de 220 kilomètres de route, nous avons du être prudent dans les marécages afin de ne pas rester pris dans les nombreux trous de bouette créer par l’accumulation de véhicules sur les sentiers. Nous avons décidé d’arrêter dans une section de la ligne d’hydro afin de faire quelques ajustements sur les véhicules et prendre le temps d’avoir un lunch avec d’autres groupes, mais nous sommes rapidement devenu le festin d’une horde d’insectes qui venait tout juste de se réveiller de la saison hivernal. Le reste de la journée nous a fait découvrir des sentiers de motoneiges absolument époustouflants, jusqu’à l’arrivée au prochain terrain de camping où tous les participants se sont rassemblés sur un terrain commun afin de partager leurs histoires de la journée.

Nous avons décidé de commencer le deuxième jour un peu plus tard que la vieille afin d’avoir un bon déjeuner dans le corps. Les chemins forestiers et faciles jusqu’au début de la nouvelle zone de ligne d’hydro, où une longue côte rocheuse nous attendait. L’un de nos véhicules était trop lourd et a donc dû utiliser le chemin secondaire, mais le reste des participants s’est amusé en pratiquant leurs habilités sur cet obstacle. La pluie nous a rapidement rattrapée. Nous avions maintenant de plus creux obstacles à franchir. Juste avant la noirceur, nous avons dû rebrousser chemin puisqu’un des véhicule du Rallye était resté coincé dans la bouette et avait  brisé son essieux avant. Nous nous sommes donc rendus au dernier point de rassemblement afin d’établir notre campement et de commencer notre souper en groupe.

Nous avons quitté le camp alentour de 10h30 le dimanche afin d’aller découvrir des nouveaux chemins dans notre secteur. Après avoir trouvé une plage sur les terres de la couronne, nous avons pris le chemin du retour afin d’être à la maison pour le souper. Sur les 3 jours du rallye, nous avons fait environ 500km de chemin hors route, vue des paysages de l’Ontario qui valaient le détour et fait la connaissance de personnes drôlement sympathiques. J’invite tout le monde à suivre la page de Gravel Travel et si vous avez la chance, tentez l’expérience.

Max & Helen chroniqueurs 4x4setupMagazine

Jeep Beach 2019 – Daytona Beach, Floride

Jeep Beach 2019 – Daytona Beach, Floride – 22 au 28 avril 2019

Après plusieurs années à ne pouvoir y aller pour toutes sortes de raisons, nous avons finalement eu la possibilité de participer au Jeep Beach 2019. Grâce à leur site internet très bien fait, l’inscription a été simple et facile. Quelques semaines plus tard, tous les documents et autocollants nécessaires pour la participation aux activités arrivent par courrier. Il n’est donc pas nécessaire de faire de longues files d’attente à notre arrivée pour compléter l’inscription contrairement à d’autres évènements auxquels nous avons participé dans le passé.

Jeep Beach est le seul évènement de bienfaisance organisé chaque mois d’avril à Daytona Beach, en Floride, pour amasser les fonds nécessaires pour des organismes locaux et nationaux. Le Jeep Beach est devenu l’un des principaux évènements Jeep aux États-Unis. Pour les « Jeepeux » et les fournisseurs de l’industrie de tous les coins des États-Unis, du Canada, et de l’étranger, Jeep Beach offre une semaine de plaisir au soleil avec des milliers de vos plus proches amis Jeep !!

Route aller

Nous sommes partis le Vendredi saint avec notre terrain plein de neige et vraiment écœurés de l’hiver. Direction Daytona via la route 401 en Ontario pour rejoindre la 81 dans l’état de New York. Pourquoi? Parce que cette route nous évite de passer trop près des grandes villes de la côte est et éviter le trafic de ces grands centres urbains. Nous avons décidé de ne pas se mettre trop de pression et de prendre 2 jours et demi pour nous y rendre. Nous avons fait un arrêt à Hershey pour y visiter l’usine de chocolat.

Rencontre

Pour faciliter ma première expérience de Jeep Beach, j’ai communiqué plusieurs fois avec GrandBouBou qui y est allé à de multiples reprises afin d’en connaître davantage sur les activités, routes et autres détails pas toujours clairs. Sur place nous avons pris contact avec 3 couples du CJM avec qui nous avons participé aux activités et à quelques soupers en groupe. De joyeux lurons comme nous.

Activités officielles

Party d’accueil du lundi soir avec rencontre des participants, musique, bouffe et concours de système de son et de lumières.

Chasses au trésor en journée pendant la semaine qui vous permet d’accumuler des coupons pour les tirages. Très amusant en gang et super le fun pour découvrir la région et ses attraits.

Il y a des trails à faire hors de la ville pour les intéressés, et surtout trois pistes à obstacles au milieu de la piste de course de Daytona.

Une soirée spécifique de Show & Shine sur la rue principale avec musique et partys dans les bars de la place. Tout spécialement, les Jeeps prototypes qui sont venus suite à la semaine du Easter Jeep Safari.

La cerise sur le gâteau pour les curieux et malades de jeep, c’est la plus grosse exposition de matériel des détaillants d’accessoires Jeep. Gardez-vous assez de temps pour faire le tour. Moi, je l’ai fait en 2 fois, car après 4 heures au soleil à fouiner j’avais vraiment le goût de rafraîchissement et de plage !!!

Il y a aussi une multitude d’activités ‘’sociales’’ non officielles organisées par les vendeurs et distributeurs. Vous devez vous tenir au courant par le bouche-à-oreille ou aussi sur Facebook avec le mot clé JeepBeach !!

La beach

Sérieusement : LA BEACH, c’est vraiment le summum de la semaine. Le sable clair et doux comme du sucre en poudre aux endroits pour le bronzage et flânage, mais assez compact pour rouler aisément en observant la mer, les gens et les jeeps. L’eau était claire avec de belles vagues juste assez grosses et à la même température que la piscine de notre hôtel, un bon 75 degrés.

Vous pouvez, non, vous DEVEZ, acheter le laissez-passer annuel vous donnant droit d’y circuler à volonté. Rares sont les endroits où il est encore possible de le faire, aussi bien en profiter à fond. À chaque fois que j’en avais l’occasion, je passais par la plage au lieu de la route. Pour ceux qui trouvent trop onéreux de prendre une chambre près de la mer, ceci vous donne la possibilité d’emmener toute votre famille et ses bébelles directement sur plage sans même avoir de stationnement à payer comme dans plusieurs villes côtières.

Side trip

Il y a à proximité de nombreuses possibilités d’activités et d’attractions pour enchérir votre voyage : Disneyworld, Universal Studio’s, Kennedy Space Center (NASA), St-Augustine, Outlets, Pier et sûrement plusieurs autres que je découvrirai à notre prochaine visite.

Retour

Pour ne pas quitter trop vite le soleil et la plage, nous avons suivi la route A1A qui longe la plage jusqu’à St-Augustine, vieille ville construite en 1565 par les conquérants espagnols. Nous avons fait une brève visite de la ville avec un dîner dans un ancien entrepôt de glace transformé en distillerie. Superbe expérience et nous retournerons visiter cette belle ville plus en détail à notre prochain voyage.

Conclusion

Ce fut une superbe semaine de beau temps et de plaisir. Nous avons fait de nouvelles connaissances. Je crois que c’est une période parfaite pour cette activité. Le beau temps était au rendez-vous et surtout ça nous a permis de laisser les derniers jours d’hiver derrière nous à Québec alors que nous en avions bien marre. En somme, le Jeep Beach est une réunion d’amateurs de jeep, d’activités sociales, de sable fin et de soleil

Voici un petit video réunissant le top 10 des Jeep pour l’édition 2019 selon l’auteur du vidéo :

Miville Laforest/ Dominique Vallée collaborateur 4x4setup Magazine