Archives de catégorie : Actualité

Notre Top3 pneus d’Hiver 2023

Les hivers au Québec amènent certes un lot de défis en ce qui concerne la conduite. Le choix de nos pneumatiques sur notre voiture est donc super important car il en va de notre sécurité ainsi que celle des autres usagers de la route.

Nous vous présentons donc notre top 3 de pneus cloutés ainsi que notre top 3 de pneus non cloutés. Nous tenons à préciser que nous ne parlons pas ici de pneu homologué, mais bien de pneu d’hiver. Les pneus homologués vont répondre à un autre besoin, mais ne sont pas comparables avec de vrais pneus à conception hivernale.

Nous commençons tout de suite par les pneus cloutés.

3 : Nokian Norman North 9

Nokian a bien sûr fait ses preuves en frais de pneu d’hiver, surtout sur la glace avec des crampons très efficaces qui rendent les freinages rapides. L’indicateur d’usure à même le pneu est également un point positif.

2 : Continental Ice Contact XTRM

Continental est bien sûr un des plus grands joueurs dans le domaine et n’a pas manqué de s’associer au groupe touchette de Montréal afin de produire le modèle XTRM ice-contact. Un pneu très bien adapté à nos hivers québécois. En effet le schéma de crampon sur le pneu plus espacé permet une bonne évacuation et un bon contrôle dans la gadoue. On peut ajouter sa technologie des crampons fusionnés dans les points positifs.

1 : Nokian Hakkapeliitta 10

Une fois encore, Nokian sort gagnant dans la catégorie du pneu clouté. Même si les concurrents offrent des produits de plus en plus équivalents, nous remarquons encore une légère avance lors de nos tests. La technologie Nokian pour ce qui est des crampons offre un sentiment de confort et de sécurité encore une fois inégalé pour nous sur les routes glacées du Québec.

TOP 3 NON CLOUTÉ

3 : CONTINENTAL VIKING CONTACT 7

Avec un dessin très spécifique à Continental, le Viking Contact 7 permet à la fois un contrôle sur la route avec des blocs plus rigides ainsi qu’une adhérence augmentée avec d’autres blocs plus souples. L’alliance des deux donne un produit très polyvalent lorsque l’on recherche un produit efficace sur la glace et sur la neige.

2 : Hakkapeliitta R5

Eh oui, un autre produit Hakkapellitta dans notre top 3. Avec le R5 vous retrouvez le même sentiment de sécurité lors de la conduite propre au fabricant. Avec une technologie de petite nervure qui évacue le résidu d’eau que l’on retrouve dans la neige celui-ci ne perd pas de son efficacité avec le temps.

1 : Michelin X-Ice Snow

Le Michelin X-Ice Snow nous a beaucoup impressionnés lors des essais à Tremblant par son efficacité dans de grosses bordées de neige. L’efficacité sur la glace est au rendez-vous, mais c’est le contrôle dans une bonne quantité de neige qui est réellement impressionnant. Il ne faut pas oublier de mentionner qu’il s’agit aussi d’un des pneus les plus confortables et silencieux sur la route sur le marché.

Dave Chroniqueur 4x4setupMagazine

Choosing your winter tires

CHOOSING YOUR WINTER TIRES

This is a topic that is near and dear to my heart, and I have wanted to cover it for some time. The reason is simple: your choice will have a direct impact on your safety and the safety of your family.

Choosing winter tires has become increasingly difficult with the growing range of products available on the market. Your budget will certainly guide your decision, but it will not be the only deciding factor.

As in many other areas, you must first assess your needs. I always say that if a business offers you a product without asking what your needs are and how you will use it, you should shop somewhere else as soon as possible – without this information, a salesperson will not be able to properly guide you towards products that suit your needs.

Tires are made for specific needs which will determine the type of rubber and studs as well as the design. Will the tires be used on the road only? Do they have to be effective on ice or heavy snow? The family that goes to the cottage every weekend will not have the same needs as the person who only commutes on a perfectly cleared road.

Once your needs have been identified, you will have different options, and this is when other factors will come into play, like the price. It is important to determine your budget to reduce the options to certain models.

At this stage, many consumers will make the mistake of relying on pseudo-experts on the internet. An example that I see far too often is about those winter-approved all-season tires recommended by people who have no expertise. When a dad asks for recommendations for winter tires safe on icy roads, but the first answer recommends a winter-approved all-season tire brand without supporting facts or road test results, it is difficult to take this recommendation seriously.

Winter-approved all-season tires can be effective in winter, indeed, with an adaptation of the driving. They are not designed exclusively for winter, but they can work. Keep in mind that a product that tries to be very effective in all areas will always end up being average in all of them. It does not mean that these tires should be avoided at all costs; they are simply not suitable for all needs and all driving conditions.

You can ask for advice, of course, but seek several opinions. Normally, tire experts will be more able to guide you towards the product that best suits your specific needs while respecting your budget.

The safety of your family is important. Take the time to do your research. Our next column will present our Top 5 tires for Quebec winter.

Dave Daneault 4x4setupMagazine

Translation by Marie-Claude Villemure

Comment bien choisir ses pneus d’hiver.

Voilà un sujet qui me tient à cœur et que je voulais couvrir depuis un certain temps. La raison est simple : ce choix aura un impact direct sur votre sécurité ainsi que celle de votre famille.

Le choix de nos pneus d’hiver est de plus en plus difficile avec la gamme de produits grandissante sur le marché. Le budget va sans aucun doute orienter notre choix, mais cela ne constituera pas le seul facteur de décision.

Comme dans beaucoup de domaines, il faut en tout premier lieu évaluer nos besoins. Je dis toujours que si un commerce vous offre des produits sans vous avoir demandé quels sont vos besoins en lien avec le produit et le type d’utilisation, vous devriez changer de commerce dans les plus brefs délais. Sans cette information, un vendeur n’est pas en mesure de bien vous orienter vers des produits qui répondront à vos besoins.

La confection des pneumatiques vise des besoins spécifiques. C’est d’ailleurs ce qui déterminera le type de gomme, le type de crampon et tout le design lors de sa fabrication. Le pneu sera-t-il utilisé sur route seulement? Devra-t-il être efficace sur la glace, sur la neige abondante? Ainsi, la famille qui ira au chalet toutes les fins de semaine n’aura pas les mêmes besoins que la personne qui ne fait que des aller-retours au travail sur une route parfaitement entretenue.

Une fois les besoins identifiés, des choix s’offrirons à vous, et c’est à ce momentque d’autres facteurs vont entrer en compte. On peut prendre par exemple, le prix. Il est donc important de déterminer son budget afin de réduire votre choix à certains modèles.

À cette étape, beaucoup de gens vont commettre l’erreur de se fier à des pseudo-experts sur internet. Un exemple de ce phénomène que je vois beaucoup trop souvent est le fameux pneu homologué qui est recommandé par des personnes sans expérience dans le domaine. Lorsqu’un père de famille demande des recommandations pour un pneu d’hiver sécuritaire sur nos routes glacées et que la première réponse est une marque de pneu homologué et que sa promotion n’est pas reliée à des faits ou des résultats de tests sur route, il est difficile de prendre cette recommandation au sérieux.

Les pneus homologués sont des pneus qui, effectivement, peuvent être efficaces l’hiver avec une adaptation de la conduite. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas d’un pneu conçu exclusivement pour des besoins hivernaux, mais qu’il se débrouillera. N’oubliez pas que quand un produit essaie d’être très efficace dans tous les domaines il finit toujours par être moyen dans tous. Cela ne signifie pas qu’on doive l’éviter à tout prix, mais il n’est pas adapté pour tous les besoins et tout les types de conduites.

Donc, vous pouvez demander conseil bien entendu, mais prenez plusieurs avis et normalement les experts en pneus vont être plus en mesure de vous orienter vers le produit qui s’adapte le mieux à vos besoins spécifiques tout en respectant votre budget.

La sécurité de votre famille est importante prenez le temps de bien faire vos recherche. À lire dans notre prochaine chronique, notre top 5 dans les pneumatiques pour nos hivers québécois.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Ford demande à Goodyear d’effacer WRANGLER sur les pneus de leur Bronco.

Vous comprendrez donc que lorsqu’il est venu le temps de choisir les pneus que Bronco allait avoir, il était inconcevable qu’on puisse y lire WRANGLER sur le flanc de ceux-ci et ainsi porter le nom de la compétition.

Le constructeur a donc demandé à Goodyear de retirer le terme WRANGLER sur ses pneumatiques qui seront mis sur les véhicules Bronco. Donc il sera impossible d’y voir la mention WRANGLER sur l’extérieur du pneu, mais il sera toujours visible sur l’intérieur de celui-ci.« [Le nom Wrangler] sera retiré du flanc du Goodyear du côté extérieur. Les clients des Broncos ne le verront pas à moins que leurs pneus ne soient détachés du véhicule et que le côté intérieur soit visible », a déclaré Schembari à la publication, ajoutant que le nom Wrangler ne pouvait pas être éliminé parce qu’il « fait toujours partie de la marque du marché secondaire [de Goodyear] ».Ford ne peut pas se permettre de donner à Jeep un crédit mal desservi en laissant le nom Wrangler à la vue, ce qu’il ferait, étant donné le nombre de Broncos qui porteront du caoutchouc Goodyear de 35 pouces. Les Wranglers seront de série sur le Bronco Wildtrak et disponible sur toutes les versions dans le cadre du groupe tout-terrain Sasquatch

L’équipe de marketing responsable du Ford Bronco travail déjà depuis un certain temps sur cet aspect, en effet sur le descriptif officiel du véhicule on peut y lire ((Goodyear ((Territory au lieu de Goodyears Wrangler …bien sûr, il n’est pas tout à fait surprenant qu’un grand constructeur automobile préfère que le nom de produit d’un grand rival ne soit pas visible sur son nouveau produit le plus en vogue. Étant donné que Ford est un client important pour Goodyear, il est logique de conserver le contrat et d’échanger quelques matrices dans l’usine. La sélection des fournisseurs pour l’unité construite en usine n’est pas une tâche facile, plusieurs facteurs de sécurité, de performance et de durabilité étant mesurés bien avant que la vision finale d’une voiture ne voie la salle d’exposition, ce qui rend cette demande de la 11e heure assez irrégulière. Ce n’est un secret pour personne que Ford a une cible particulière en ligne de mire pour le Bronco, mais cela ne semble pas être le genre de décision qui sera le pivot crucial des ventes de conquête.

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La raison pourquoi Ford na tout simplement pas choisi un autre fournisseur de pneu au lieu de faire modifier le flanc de ceux-ci nous est inconnu, et le type d’entente entre les deux aussi, mais ce qui est sûr c’est que l’équipe de marketing n’allait pas laisser passer une telle chose, reste à savoir si les propriétaires de Bronco continueront de porter des jeans Wrangler…

Dave Daneault

Bronco rattrape Jeep !

Beaucoup voyais l’arrivé du Ford bronco comme un compétiteur direct dans le monde du véhicule hors route. Monde dans lequel la compétition au fabricant Jeep étais assez rare. Bien que certain ne pourrons jamais admettre si un véhicule étais de taille à compétitionné, nous voyons l’arrivé d’un nouveau joueur dans un marché comme une très bonne nouvelle, qui permet souvent au joueur déjà en place de devoir innover et repousser ses limites face à la compétition. Mais qu’en est il vraiment ? Le mythique Bronco est -il vraiment un compétiteur du même niveau ? que dise les chiffres ?

Premièrement que veux dire etre un compétiteur, à mes yeux pour etre un compétiteur sérieux, pas besoin de nécessairement avoir 50% du marché mais bien d’offrir un produit qui offre un peu les mêmes avantages, qui peut prendre une part de marché considérable et qui peut faire passer un client d’un produit à celui de l’autre fabricant.

Les chiffres eux sont très clair, Lorsque nous comparons le quatrième trimestre 2021 au quatrième trimestre 2022 avec les chiffres d’un rapport d’AutoForecast Solutions, nous le constatons immédiatement. Au cours du dernier trimestre 2021, la Jeep Wrangler s’est vendue à 39 900 exemplaires tandis que le Ford Bronco s’est vendu à 24 819 exemplaires. En 2022, alors que la production commence enfin à suivre la demande, les ventes du Bronco augmentent non seulement de près de 24 %, mais réduisent l’écart entre les deux véhicules à 10,46 %. Fin 2022, le Ford Bronco s’est vendu à 30 670 exemplaires, contre 34 253 pour le Wrangler. Le Bronco a également terminé l’année 2022 en force, avec 10 412 unités vendues contre 11 874 pour le Wrangler.

Au début de l’année 2023, il semble que le Bronco va continuer à gagner du terrain sur le Wrangler et montrer que 2022 n’était pas un coup de chance. Tout d’abord, les ventes du Bronco ont augmenté par rapport à 2022, où il s’est vendu 8 101 unités, pour atteindre 10 170 unités en janvier 2023, soit une augmentation de 25,5 %. En comparaison, les ventes du Wrangler ont chuté de 30 % par rapport aux chiffres de 2022. Selon le Detroit Free Press, le Wrangler ne s’est vendu qu’à 10 173 exemplaires en janvier 2023, alors qu’il s’était vendu à 14 579 exemplaires l’année précédente. Stellantis ne communique pas directement les ventes de Jeep sur une base mensuelle.

Il s’agit là de deux chiffres stupéfiants pour chaque marque, surtout si l’on considère que Ford est toujours confronté à des problèmes de chaîne d’approvisionnement pour le Bronco. À la fin du mois de janvier 2023, les stocks de Bronco étaient en baisse de 17,7 %, avec seulement 13 000 véhicules prêts à être vendus, et la production était en baisse de 18,6 %, avec seulement 8 823 Broncos fabriqués, par rapport aux chiffres de décembre 2022.

Donc théoriquement, si Ford peut trouver un moyen de régler leur problème d’approvisionnement, il pourrait prendre la tête de cette course à long terme.

Mais il ne faut pas oublier un détail, la nouveauté est toujours attirante, on va devoir refaire cet exercice comparatif dans le futur. Ce que Jeep a réussi à créer avec la marque est plutôt une fidélité et un sentiment d’appartenance au produit. Les gens qui possèdent des véhicules jeep vont souvent en posséder plusieurs durant plusieurs années. Il s’agira de voir s’il en sera de même pour bronco.

Source: Motorhead

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupmagazine

The end of Moab?

The end of Moab?

Could it be the end of Moab? At the very least, Moab as we know it? One thing is for sure – big changes are proposed.  

The Draft Environmental Assessment for the Travel Management Plan for the Labyrinth Rims/Gemini Bridges in Moab has been released. This is probably the most important travel management plan of the decade and will decide the fate of most of Moab’s most famous Jeep trails.

In the event that the extreme alternative was chosen, enthusiasts would no longer have access to some of Moab’s most famous trails, such as Hey Joe Canyon, Hell Roaring Canyon, Golden Spike, Gold Bar Rim, Rusty Nail, Day Canyon Point, Dead Man Point, Bull Canyon, Ten Mile Canyon, 3D/Mashed Potatoes Jeep trails, plus Dead Cow and Tubes motorcycle trails, as well as parts of Where Eagles Dare, Buttes and Towers, Wipe Out Hill, and 7 Mile Rim.

A group is encouraging the public to comment opposing alternatives B and C and supporting alternatives D or A, and asking the Bureau of Land Management (BLM) to keep all of the above-mentioned routes open instead of closing them.    

Each motorized route in the Special Recreation Management Area (SRMA) will be examined for its purpose and need, and for the resource conflicts that it poses. The baseline is the travel plan from the 2008 Moab Resource Management Plan. Three other action alternatives will be proposed. A Preliminary Environmental Assessment will be offered to the public that discusses each of the four alternatives. This area is being examined because of a court settlement. On May 31, 2017, a settlement agreement was reached in the case titled Southern Utah Wilderness Alliance, et al. v. U.S. Department of the Interior, et al. This agreement has implications for travel and transportation efforts in the Richfield, Price, Moab, Kanab, and Vernal BLM field offices.

If the extreme alternative was chosen (not likely but possible), it would eviscerate the Easter Jeep Safari trail network and close at least portions of most of the renowned trails featured in guidebooks and motorized events.

Alternative C – called “balanced” or “multiple-use” (the one the BLM almost certainly intends to adopt) – seems unchanged since the preliminary alternatives were released a year ago. It would close 2/3 of Ten Mile Canyon, half of Hell Roaring Canyon, all of Mineral Canyon, an overlook on Dead Man Point, part of the Buttes and Towers safari trail, the 7-Up trail, and many other lesser known routes.

Alternative D is the pro-motorized. It offers the least amount of closures, but still closes part of the Buttes and Towers safari trail; eliminating the closure could make the alternative acceptable to motor vehicle users. Alternative A – no action – is the best, of course, but the BLM never goes for that one and always chooses an action alternative. So, alternative D is the only real option for motor vehicle users to support.  

Motorized enthusiasts have rarely succeeded in getting environmental organizations to back out, hoping that their voices will be heard.

Links:        EplanningUi (blm.gov)

Dave 4x4setupMagazine

La fin de MOAB ?

Serait-ce la fin pour MOAB ? Du moins MOAB de la façon qu’on le connaît ? Ce qui est sur c’est que de gros changements sont dans la mire.

Photo: GPS suspension 4×4

Un projet d’évaluation environnementale pour le plan de déplacement Labyrinth Rims / Gemini Bridges à Moab vient d’être publié. Il s’agit probablement du plan de gestion des déplacements le plus important de la décennie et il décidera du sort de la plupart des sentiers de Jeep les plus célèbres de Moab.

En effet dépendamment du plan qui saura adopter une des options ( plus extrême priverais les passionnés de certain de ses sentiers les plus connus tel que ; pistes Hey Joe Canyon, Hell Roaring Canyon, Golden Spike, Gold Bar Rim, Rusty Nail, Day Canyon Point, Dead Man Point, Bull Canyon, Ten Mile Canyon, et 3D / Mashed Potatoes Jeep trails, plus les Dead Cow and Tubes motocycle trails, plus des parties de Where Eagles Dare, Buttes and Towers, Wipe Out Hill, et 7 Mile Rim.

Photo: GPS suspension 4×4

Un groupe qui veut s’opposer incite les gens à ce prononcez contre les solutions B et C et en faveur des solutions D ou A, et de demandez au BLM de maintenir ouvertes toutes les routes mentionnées ci-dessous au lieu de les fermer.

Chaque itinéraire motorisé de la SRMA sera examiné en fonction de son objectif et de sa nécessité, ainsi que des conflits de ressources qu’il pose. La base de référence est le plan de déplacement du plan de gestion des ressources de Moab de 2008. Trois autres alternatives d’action seront proposées. Une évaluation environnementale préliminaire sera proposée au public et examinera chacune des quatre solutions. Si cette zone est examinée, c’est en raison d’un règlement judiciaire. Le 31 mai 2017, un accord de règlement a été conclu dans l’affaire intitulée Southern Utah Wilderness Alliance, et al.v U.S Department of the Interior, et al…. Cet accord a des répercussions sur les efforts de planification des déplacements et des transports dans les bureaux locaux du BLM de Richfield, Price, Moab, Kanab et Vernal.

Si cette alternative extrême était choisie (peu probable, mais possible), elle éviscérerait complètement le réseau de pistes du Jeep Safari de Pâques et fermerait au moins des parties de la plupart des pistes célèbres mentionnées dans les guides et les événements motorisés.

L’alternative C, dite “équilibrée” ou “à usages multiples” (celle que le BLM a presque certainement l’intention d’adopter) semble inchangée depuis la publication des alternatives préliminaires il y a un an, et fermerait les 2/3 du Ten Mile Canyon, la moitié du Hell Roaring Canyon, tout le Mineral Canyon, l’un des points de vue sur Deadman Point, une partie de la piste safari Buttes and Towers, la piste 7-Up et de nombreux autres itinéraires moins connus.

Photo: GPS suspension 4×4

La solution D est la plus favorable aux véhicules motorisés et comporte le moins de fermetures, mais ferme tout de même une partie de la piste safari de Buttes and Towers. Elle pourrait être acceptable pour les utilisateurs de véhicules motorisés si elle éliminait cette fermeture. L’alternative A, l’alternative sans action, est bien sûr la meilleure, mais le BLM ne la choisit jamais et choisit toujours l’une des alternatives d’action. La solution D est donc la seule option réelle à soutenir pour les utilisateurs de véhicules motorisés.

Rarement les passionnées de véhicules motorisés ont réussi à faire reculer des organismes environnementaux, en espérant que leur voix sera entendue

Dave chroniqueur 4x4setupMagazine

voici quelque liens.

EplanningUi (blm.gov), EplanningUi (blm.gov)

Volkswagen ramène le (( Scout)) à la vie!

Le grand fabricant automobile allemand Volkswagen a annoncé qu’ils feront revivre un classique du hors route des temps anciens, mais cette fois …. électrique.

En effet la marque se concentrera sur un VUS moderne de la taille de l’Atlas de Volkswagen et un pick-up de la taille du Ridgeline de Honda, tous deux équipés de la même plate-forme électrique optimisée pour le tout-terrain et construite dans une usine américaine qui reste à déterminer.

Petit retour en arrière pour ceux qui n’auraient aucune idée de l’identité initiale du fameux Scout. L’International Harvester Scout est un véhicule tout-terrain produit par International Harvester de 1961 à 1980. Précurseur des VUS plus sophistiqués à venir, il a été créé pour concurrencer la Jeep, et il était initialement équipé d’un pare-brise rabattable. Le Scout et le Scout II de deuxième génération ont été produits à Fort Wayne, dans l’Indiana, en tant que camions à deux portes avec un toit rigide amovible et des options de toit intégral, de demi-cabine et/ou de capote.

Volkswagen a eu accès à l’arrière-catalogue de Navistar lorsque sa division de camions commerciaux, Traton Group, a fusionné avec Navistar l’année dernière. Et il n’en a pas fallu plus pour que le géant décide de faire renaître une vieille légende, à la saveur 2022.

Le COO de Volkswagen of America a déclaré que le petit nouveau serait de taille à s’attaquer au Rivian, mais à un prix tournant dans les 40 000$ US au lieu de 70 000$ pour son rival. Les gens du constructeur allemand n’ont pas l’intention de faire les choses à moitié avec une prédiction très ambitieuse de produire pas moins de 250 000 Scouts par an, avec un budget d’investissement total pouvant approcher le milliard de dollars.

Volkswagen est le deuxième constructeur automobile mondial en termes de ventes, derrière Toyota, mais n’est pas un acteur majeur aux États-Unis, avec une part de marché de 5 % seulement. La populaire ID.4 du constructeur lui a toutefois permis d’obtenir une part de 8 % du marché américain florissant des VuS.

Les dires sont prometteurs, mais la tâche sera ardue, un tel type de véhicule entre en guerre contre les marques telles que Jeep et le Rivian qui ne seront pas faciles à tasser. Plus de détails sont à venir d’ici le lancement prévu pour 2026, d’ici là qu’on aime ou pas le projet il est toujours à l’avantage du client d’avoir plus de choix. Plus de choix veut aussi dire plus de compétition et donc une obligation des fabricants d’offrir un produit de qualité.

Et vous, aimez-vous lorsque des fabricants essaient de faire revivre de belles légendes avec une recette un peu plus moderne, ou devrait-il les laisser reposer en paix ?

Dave Daneault chroniqueur 4x4setupMagazine

Volkswagen brings the (( Scout)) back to life!

The great German car manufacturer Volkswagen has announced the revival of an old off-road classic, and it will be… electric.

The automaker will focus on a modern SUV the size of the Volkswagen Atlas and a pickup truck the size of the Honda Ridgeline, both equipped with the same electric platform optimized for off-road, and they will be manufactured in the USA in a factory to be determined. 

For those who don’t know what the famous Scout initially was, here is a little history. The International Harvester Scout is an off-road vehicle produced by International Harvester between 1961 and 1980. A precursor of more sophisticated SUVs to come, it was created to make competition with the Jeep, and it initially had a fold-down windshield. The Scout and second-generation Scout II were made in Fort Wayne, Indiana, as two-door trucks with a removable hardtop and options of a full-length roof, half-cab, and/or soft top.     

Volkswagen had access to Navistar’s back catalog when its commercial truck division, Traton Group, merged with Navistar last year. And that’s all it took for the giant to decide to revive an old legend, with a 2022 flavor.

The COO of Volkswagen of America said the newcomer will measure up to the Rivian, with pricing around US$40,000 compared to US$70,000 for its rival.  

People at Volkswagen are not planning to do things by halves, with a very ambitious production set to no less than 250,000 Scouts per year, and a total investment budget of around a billion dollars.

Volkswagen is the world’s second-largest car manufacturer in terms of sales, behind Toyota, but is not a major player in the US with a market share of only 5%. However, Volkswagen obtained an 8% share of the US thriving EV market with its popular ID.4.

Statements are promising, but it will be a challenge as this type of vehicle will be fighting against the Jeep and Rivian brands, for instance, which won’t be easy to dislodge.

More details are to come by the launch planned for 2026. Meanwhile, no matter if you like the project or not, having more options is always an advantage for customers. More choices mean more competition and therefore an obligation on manufacturers to offer a quality product. 

And you, do you like it when manufacturers try to revive nice legends with a bit of a more modern touch, or should they let them rest in peace? 

Les Suzuki Jimny maintenant disponible au Canada.

Si vous êtes un ”gearhead” ou un amateur de modifications mécanique, vous connaissez sûrement l’appellation JDM (Japanese Domestic Market). Sinon, vous venez de l’apprendre! Le Japon étant une petite île surpeuplée, la pollution et le surplus d’équipement (vieilles autos) sont un problème. Le gouvernement japonais oblige donc une inspection mécanique sévère aux deux ans à tous les véhicules, qui devient annuelle à tous les véhicules de plus de dix ans. Ajoutez à cela la dépréciation très rapide d’un véhicule de plus de six ans au Japon, et vous avez une bonne recette pour que les vieilles autos aient plus de valeur si on les exporte que si on les garde au Japon.

L’Archipel du Japon

Mais où vont donc tous ces véhicules par la suite? On sait tous qu’un véhicule bien entretenu, et qui en plus était utilisé sur une petite Île (kilométrage très bas pour l’âge) peut-être encore très bon! Surtout s’il s’agit d’un modèle spécial! Pendant longtemps, il y a eu une loi limitant l’importation de véhicule de moins de 25 ans en Amérique du Nord, pour garder le marché des collectionneurs plus rare. Mais les goûts des amateurs ont changés et cette limite est maintenant à 15 ans. Ainsi, les amateurs de voitures sports se sont intéressés à ces véhicules et le marché des JDM est une branche très bien organisée et lucrative du monde du tuning automobile. Quand vous croisez une Nissan Skyline, Mazda Rx7, Toyota Supra et autre avec une conduite à droite, fort à parier que ce véhicule est arrivé du Japon par le marché des JDM.

Pourquoi je vous parle de ça à vous, les crinqués de hors-route? Et bien un véhicule qui a été mythique ici dans notre domaine, et qui s’est malheureusement éteint il y a déjà plusieurs années, est le Suzuki Samurai. Il est presque impossible de faire du hors-route au Québec, et d’ignorer ce qu’est un Samurai! Les amateurs de Suzuki s’étaient d’ailleurs tournés vers ses successeurs, le Vitara et le Grand Vitara, avant le retrait complet de la marque Suzuki d’Amérique du Nord, il y a quelques années. Et bien ne désespérez pas! Le Samourai, ou Jimny au Japon, a survécu au Japon jusqu’en 2019!

Plusieurs compagnies d’ici se spécialisent dans l’importation de véhicule JDM. Et, le Jimny étant produit depuis 1970 au Japon, il y en a de disponibles (15 ans et plus) pour l’importation! Je ne ferai pas de publicité gratuite à un importateur plus qu’à un autre ici, mais sachez qu’avec un minimum de recherche, vous pourriez mettre la main sur un Jimny 1996, avec le 3cyl turbo, avec 175 000km, pour en bas de 9 900$ tous frais inclus (importation, transport terrestre jusqu’à Mtl, inspection de la SAAQ, etc). C’est quand même abordable pour un véhicule en très bon état.

Suzuki Jimny 1996 comme mentionné plus haut

Donc, avec un peu de recherches, vous trouverez plein de compagnie d’ici qui importent des véhicules JDM, et vous savez maintenant que les Jimny (ou Samurai pour nous) sont disponibles via ce marché!

Au plaisir de se recroiser sur la trail les crinqués!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 set-up magazine.

Bronco Raptor 2022 : sur papier ça donne ça!

Alors que Ford étaient seuls pendant quelques années à offrir un camion hors-route haute performance (Ford F-150 Raptor), voilà que les autres constructeurs ont aussi sauté dans cette arène un peu folle mais ô combien excitante pour les passionnés comme nous! L’arrivée du Ram 1500 TRX, du Jeep Wrangler 392, de Chevrolet qui annonce un Silverado ZR2 et Toyota qui songe à commercialiser son Tundra TRD desert racer concept du SEMA 2021 est venu brouillé les cartes un peu pour le constructeur fondé par Henri Ford en 1903. Leur réponse ? Le Bronco Raptor 2022!

Bon avant toute chose, je sais qu’on a presque tous une marque préférée, et j’en fais partie! Mais, si je veux faire mes chroniques de façon professionnelle et efficace, je me dois de faire abstraction de mes préférences personnelles et de mon émotivité, et vous donner un compte-rendu sur les faits tels qu’ils sont. D’ailleurs, c’est un point d’honneur qu’on s’efforce de toujours respecter ici à 4×4 set-up et c’était même dans les critères de base lorsque nous avons fondé la page il y a quelques années d’offrir une plateforme pour tous les passionnés de hors-route, sans aucune discrimination peu importe la discipline, marque ou grosseur du set-up.

Maintenant que cela est dit, voici ce que nous savons du nouveau Bronco Raptor. Premièrement, la motorisation. Celle-ci sera un peu différente de ses compétiteurs chez Jeep/Ram (V8 6.4l pour le Jeep 392 et le V8 6.4l suralimenté par compresseur pour le Ram TRX) en offrant un six cylindres bi-turbo de 3l de 400ch. En comparaison, le V8 de 6.4l du Jeep offre 470ch et celui suralimenté du Ram 707ch. Ce moteur sera jumelé à une boîte automatique à 10 rapports. Malheureusement pour certains puristes, aucune boîte manuelle ne sera offerte pour ce modèle. La boîte à 10 rapport a été revue et améliorée pour le Raptor, et le système de gestion G.O.A.T. (Goes Over Any Type of Terrain ou peut aller sur n’importe quel type de terrain en bon français) sera inclus avec ses 7 modes, dont un mode Baja qui réduira le décalage des turbos (boost lag) et qui sera exclusif au Raptor. Le boîtier de transfert sera lui aussi de plus gros calibre. Le système à quatre roues motrice sera muni d’un plus gros embrayage, ce qui élèvera le rapport de marche lente (crawl ratio) à 67.7:1 sur le Raptor. Il comprendra aussi un mode remorquage/transport (tow/haul) qui permettra à cette version de remorquer 1000 lbs de plus qu’un Bronco ordinaire, soit 4500lbs. Et, pour ceux qui aiment la musique d’un moteur à combustion comme moi, le Raptor offrira un système d’échappement à double soupape active qui offrira quatre mode de sonorité au chauffeur soit Normal, Sport, Baja et Silencieux. Ceci est une première pour le Bronco.

Deuxièmement, la suspension. En plus d’offrir une nouvelle suspension offrant 13 pouces de débattement à l’avant et 14 pouces à l’arrière, le châssis du camion sera lui aussi renforcé. Sous ce châssis renforcé, Ford équipera le Bronco Raptor d’un ensemble de plaque de protection renforcée du pare-chocs avant au boîtier de transfert (pas les petites plaques de plastique pour l’aérodynamisme). Des amortisseurs FOX 3.1 semi-actifs viendront de série sur le Raptor, et ces derniers seront réglés sur mesure. Un système de capteurs de hauteur et de mouvement de la suspension prendront donc des lectures de centaines de fois par seconde pour ajuster l’amortissement du camion en conséquence des conditions routières et de l’utilisation. La rigidité du véhicule sera aussi améliorée de plus de 50% versus le Bronco normal de quatre portes par le renforcement des montants de toit arrière et la barre transversale qui relie ceux du centre .

Troisièmement, les essieux. Le Raptor sera muni d’un Dana 44 Advantek à l’avant et d’un Dana 50 Advantek à l’arrière, qui ont été mis au point par Ford Performance, et qui sont les même que sur le Bronco DR de compétition. Ces derniers sont plus large de 8.6 pouces que ceux d’origine du Bronco. Aux bouts de ces essieux, nous retrouveront des pneus tout-terrains BFGoodrich AT KO2 de 37 pouces enrobés autour de roues de 17 pouces Ford Performance. Cette recette augmentera donc la garde au sol du Bronco de 4.8 pouces pour l’apporter à 13.1 pouces.

Quatrièmement, l’allure sera aussi redesignée pour lui donner une allure plus robuste. Le pare-chocs avant modulaire, avec ses crochets de remorquage et ses embouts amovibles, ainsi que les phares au del, seront uniques au modèle Raptor. Le capot sera muni d’ouvertures intégrées dans un panneau noir, tout comme les ailes avant qui recevront aussi des ouvertures ,mais celles-ci, de la même couleur que la carrosserie. Ces dernières seront aussi plus larges et spécifique au Raptor. Le modèle aura aussi des élargisseur d’ailes noirs et les marchepieds y seront amovibles. Un choix de dix couleurs sera disponible et un ensemble d’éléments graphiques Raptor pourra aussi être ajouté.

Et finalement, l’intérieur recevra lui aussi des améliorations et des touches uniques. Ainsi, l’inscription Raptor au bas du volant et à l’appuie-bras seront ajoutées, les appuis latéraux seront plus prononcés pour mieux soutenir les occupants lors de manœuvres hors-route périlleuses et des accents de couleur orange seront ajoutés à l’habitacle, incluant même l’illumination du bouton de démarrage. L’écran tactile de 12 pouces offrira aussi un mode performance personnalisable unique au modèle.

Voilà ce qu’on sait pour l’instant! Nous sommes tous aussi impatients que vous de pouvoir le tester et voir comment ces améliorations se traduiront dans le monde réel! Ford dit commencer à prendre les commandes début mars, et que bien-sûr, la priorité ira aux réservations. Les livraisons sont prévues pour cet été, si tout va comme planifié.

Au plaisir de se recroiser sur la trail les crinqués!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 set-up magazine.

Révolution : ce qu’il y a à savoir sur l’arrivée des véhicules électriques dans notre sport

Jeep Wrangler Rubicon 4Xe

Bon, on en est rendu là… Avant même de commencer cet article, je tiens à ce que vous sachiez que je ne suis pas un curé de l’église verte, loin de là. Je n’entrerai même pas dans le débat environnemental (combustion d’essence vs extraction des minéraux pour les batteries, source de l’électricité, etc…). Je suis un nostalgique, qui fait de la trail depuis 20 ans, et qui roule depuis 2007 un Ramcharger 1978 avec un 440pc… On repassera pour les nouvelles technologies! Par contre, force est d’admettre qu’une vague s’en vient, qu’on soit d’accord avec ou non. Reste à savoir si elle sera destructrice pour notre sport ou salvatrice. Je tiens aussi à vous rappeler que j’utilise certains anglicismes ou termes anglais pour faciliter la compréhension de tous en utilisant le langage courant du domaine.

Mon véhicule ”low-tech”!

Alors, qu’on soit un environnementaliste jusqu’aux os, un nostalgique qui frémit au son d’un bon vieux V8 ou d’une ”blow-off valve”, ou simplement un enthousiaste du hors-route qui voit tout ce qui se passe dans notre monde (fermeture d’accès aux sentiers, règles gouvernementales, fin de l’ère des moteurs à combustion, etc…), on ne peut fermer les yeux sur ce qui s’en vient. Voici donc ma petite opinion sur les avantages, défauts, opportunités et changements que l’arrivée et le développement de ces véhicules apporteront à notre passion.

Commençons donc par certains avantages, questions de partir sur une note positive. LE PLUS GROS avantage selon moi, est l’élimination de milliers de pièces en mouvement. En effet, un moteur électrique comporte très peu de pièces mobiles, et tout dépendamment de la configuration du véhicule, peut en éliminer un tas d’autres, ce qui diminuera les risques de bris, le besoin d’entretien, la perte de puissance dans les composantes mécaniques et plusieurs autres maux de têtes liés à ces derniers. Mon grand père Lucien disait qu’une rame était bien plus fiable qu’un moteur hors-bord, une seule pièce à vérifier, entretenir et qui a des chances de briser vs des centaines pour un moteur. Quand je dis que dépendamment de la configuration, un moteur électrique peut éliminer plein d’autres pièces électriques, je parle ici du fait qu’un moteur électrique n’a pas besoin de transmission, peut être monté sur votre mécanique actuelle (boîte de transfert, différentiels, etc…), peut être monté avant/arrière : un pour les essieux avants et un pour les essieux arrières ( élimination du boîtier de transfert, ”driveshafts” et joints pour ces derniers) ou peut être monté indépendamment sur chaque roue (élimination des différentiels et essieux). En plus, les possibilités de programmation sont quasi-illimitées. Donc sur un système à quatre moteurs par exemple, les quatre peuvent être programmés et contrôlés indépendamment ce qui rendra nos bon vieux systèmes 4×4 mécaniques désuets, en plus d’offrir même la possibilité facile d’une direction aux quatre roues!

Différentes configurations possibles

Le deuxième énorme avantage est l’accès instantané au couple (torque) maximal dès l’application de l’accélérateur. Ceci élimine le besoin d’un rapport bas (low-range) sur le boîtier de transfert ou dans les différentiels, si vous en avez toujours. En effet, l’application de la puissance est instantanée sur un moteur électrique, pas besoin de faire monter les tr/min pour bâtir une puissance. En plus, vu le nombre très bas de pièces mobiles, le nombre de tr/min est quasi-illimité, d’où l’absence de besoin d’avoir une transmission. Avec une bonne calibration de l’accélérateur, vous pourrez ”crawler” avec toute la puissance en pesant légèrement sur la pédale et accélérer drastiquement pour monter ou traverser un obstacle en ne pesant qu’un peu plus fort sur l’accélérateur. Plus besoin de se demander si on passe ça sur le ”low” ou le ”high”, quelle vitesse choisir, ou de perdre votre ”momentum” en changeant de rapport. Imaginez l’efficacité dans des grosses montées, le sable, les sentiers mixtes entre boue et roche, et j’en passe!

Troisième gros avantages est la capacité à franchir de l’eau. On le sait tous, l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage. Cependant, le fait qu’il n’y a qu’une partie infime de pièces en mouvement facilite énormément l’imperméabilisation des composantes. Les batteries sont déjà très bien isolées, comme l’a démontré tesla en conduisant littéralement sous l’eau. On ne vous le suggère aucunement, parce que bien que la mécanique n’aie pas besoin d’air pour fonctionner, vous oui! Sans oublier que les cours d’eau sont un environnement fragile et essentiel à la vie. Mais quand même, il est bon de savoir que votre véhicule ne prendra pas une tasse qui risque de vous coûter de grosses réparations si vous vous retrouvez submergés un peu trop creux.

Un Rivian dans environ 3 pi d’eau! (environnement contrôlé, pas d’impact environnemental)

Quatrième avantage. Celui-ci est plus discutable pour des nostalgiques comme moi mais suivez mon raisonnement et vous y verrez aussi un avantage, surtout pour la survie de notre sport. Un moteur électrique est quasi-silencieux. Bon, si vous êtes comme moi, rien ne vous fait lever le poil sur les bras comme le rugissement d’un gros V8 qui se fâche, ou le sifflement d’un turbo qui vire au fond. Malheureusement, la musique de ces derniers est leur seul avantage, et ce pour les amateurs seulement. Je roule personnellement avec un vieux ”big block” à carburateur, avec aucun système de silencieux ou d’échappement passé les ”headers”. Le bruit ne m’a jamais dérangé, au contraire! Cependant, il dérange les autres autour parfois. Que ce soit les propriétaires terriens, les résidents de quartiers près des sentiers, certains passagers ou même la nature elle-même. Si on veut vendre notre sport à la population, de réduire ainsi drastiquement la pollution sonore ne peut être vu que comme un avantage certain. En plus, si comme moi vous faites beaucoup de plein-air (hiking, vélo de montagne, chasse, pêche, etc…) vous savez qu’il n’y a pas grand chose de plus relaxant que d’écouter la nature. Et, en faisant du hors-route silencieux, vous aurez beaucoup plus de chances de faire de belles rencontres avec la magnifique faune d’ici!

Dernier avantage majeur est l’élimination d’une des plus grosse dépense chez les propriétaires de 4×4 : L’essence! Avec le prix de cette dernière qui ne fait que grimper, vous pourrez vous offrir un véhicule beaucoup plus dispendieux sans changer trop votre budget mensuel! Ou simplement réduire vos dépenses de transport. Et ce n’est que les plus frappants des avantages que vont nous offrir les véhicules de demain. J’en ai sans aucun doute délaissé plusieurs autres.

Pour ce qui est des désavantages, vous pouvez voir qu’il y en aura peu… Mais il y en a tout de même. Surtout au moment où on se parle, la technologie étant toute jeune (les moteurs à combustion ayant plus de 100 ans d’évolution derrière eux). LE PLUS GROS désavantage pour l’instant est l’autonomie. Bien qu’on voit celle-ci augmenter quand même rapidement sur chaque nouveau modèle qui nous est présenté, il s’agit ici d’un des plus gros défauts de cette technologie présentement. Surtout dans notre contexte hors route, où il n’y a aucune borne de recharge à proximité. Il existe quelques ”bidons” électriques pour se traîner de l’autonomie supplémentaire comme on le fait avec des bons vieux ”5 gallons”, mais la technologie est encore embryonnaire (une 60aine de km supplémentaire présentement). Pour l’enthousiaste qui va faire sa petite sortie du dimanche (une grande majorité d’entres nous), ce ne sera pas un problème. Là où ça se compliquera ce sera pour ceux qui aiment aller se perdre loin! Ou la grandissante communauté du overlanding. Bien que les fabricants cherchent des solutions à ce problème, comme Rivian qui installe des bornes de recharges dans les endroits les plus reconnus pour le hors-route aux États-Unis, ou Tesla qui aura l’option de recharge solaire sur son Cybertruck, il n’en reste pas moins que c’est le plus gros point faible de cette technologie au moment où on se parle.

Bornes de recharge au Moab

Un autre gros désavantage est le prix de ces derniers. La technologie étant en plein développement, le coût de production de ces véhicules est beaucoup plus élevé qu’un véhicule conventionnel. Une partie de ce coût plus élevé sera compensé par le fait que vous n’aurez plus à mettre d’essence, mais l’impact de ceci dépendra de chacun et de sa consommation mensuelle actuelle.

J’ai déjà parlé de la perte de certaines interactions avec votre véhicule, qui pour certains sera aussi un désavantage. Je parle ici de l’absence du besoin de changer les vitesses ou rapports de transfert, de l’absence de ce son enivrant qui fait monter l’adrénaline chez tout ”gearhead” qui se respecte ou même de la révolution dans le monde de la mécanique que cela va apporter. On ne pourra plus aussi facilement, et surtout sans nouvelles connaissances, modifier ces véhicules, s’en fabriquer un à partir de vieilles pièces ou réparer facilement sans ordinateur des bris en sentier. Bien que ces derniers auront techniquement beaucoup moins de bris en sentier, principalement grâce au retrait de plusieurs pièces mobiles, il y en aura toujours quand même.

Bon je vais arrêter ici pour aujourd’hui. Je sais que plusieurs d’entre vous n’aiment plus lire de longs articles et je fais plutôt dans le long habituellement. (Ceux qui me connaissent savent que je suis un moulin à parole!)

En résumé, si je prend en exemple le Rivian R1T (bientôt disponible au Canada à partir de 90 000CAD) qui aura 4 moteurs indépendants aux quatre coins, une puissance de 800ch et un couple de 900 lb/pi, avec une autonomie de 500km avec la petite batterie (une plus grosse s’en vient mais coûtera plus de 15000$ de plus!). Ce camion est doté d’une suspension réglable en hauteur (9 à 15 pouces de garde au sol) et en dureté et des pneus tout-terrains de 34 pouces. Il annonce une accélération de 0-100km/h dans les 3 sec, ce qui le rend plus rapide et puissant que le mythique TRX de Ram. On parle ici de toute qu’une recette pour un véhicule hors-route, qui ne vous ruinera pas en essence si vous le roulez tous les jours!

Rivian R1T

On s’en reparle prochainement la gang, avec des essais dès qu’on le peut sur notre chaîne youtube 4x4Set-up tv!

On se recroise sur la trail les crinqués!

Alexandre Thibault, chroniqueur 4×4 setup magazine