Archives de catégorie : Sécurité

Comment choisir son siège de course ?

Comment choisir son siège de course Bien que pour les non-coureurs cet aspect peut paraître anodin, pour les adeptes de course cet accessoire prend beaucoup plus d’importance. Mais comment bien choisir? Bien sûr, tout le monde sera d’accord que, lorsque que l’on parle de sécurité cela n’a pas de prix, mais la réalité est que, la plupart du temps, c’est le budget qui décide. Et pour ce type d’accessoires on en retrouve vraiment de toutes les qualités et tous les prix.

Premièrement, pourquoi un banc de course ? C’est simple; les sièges AOM de vos véhicules sont conçus pour la route et non le hors route ou la course à haute vitesse. Les rails du mécanisme d’ajustement ou le système d’inclinaison peuvent briser à l’impact en plus de ne pas offrir l’emplacement pour y passer des ceintures 5 ou 6 points pour les courses.

Un bon choix de sièges peut éviter des blessures importantes aux pilotes, un confort lors des courses et même sauver la vie. À des niveaux de course plus avancés le poids est aussi un enjeu important et plus d’options de poids réduit sont disponibles lors du choix.

LES FACTEURS DÉCISIONNELS : Tout d’abord, si vous faites partie d’une série de course officielle, veuillez-vous informer de leurs normes en matière de bancs de course. Ce critère devrait être le premier aspect à vérifier pour choisir le bon siège. Le type de course dictera aussi le modèle de siège. Par exemple, un pilote de Nascar n’aura, bien entendu, pas les mêmes besoins qu’un compétiteur de 4×4 extrême.

Autre point important, tout comme les casques, les ceintures ou tout autre accessoire de sécurité, ceux-ci sont souvent assujettis à des normes, par exemple FIASFI.

Le respect de ces normes est un bon gage de sécurité et de qualité. Bien sûr, cet accessoire n’échappe pas à la règle «on a ce pour quoi on paye». Souvent deux sièges auront l’air très semblable avec des prix très différents. Il s’agit, la majorité du temps, de différences souvent difficiles à voir à l’œil, mais qui sont tout de même non négligeables tels que les matériaux de conception de plus grande qualité, des coins plus tranchants sous les rembourrures ou encore, une conception plus robuste pour éviter la déformation.

Le matériel de recouvrement a son importance et pas seulement pour le look. À titre d’exemple, un siège de Nascar sera protégé des intempéries contrairement à un siège de buggy qui est constamment en contact avec de l’eau, de la boue, des roches, etc. Certains matériaux offrent aussi une mauvaise adhérence, ce qui pourrait vous faire glisser d’un côté ou de l’autre ou avant et arrière lors de course.

Techniquement Plus vous allez vite, plus vous aurez besoin de confinement. En d’autres mots, d’être enfoncé dans votre banc. Plus vous aurez de confinement, plus le prix pourrait varier à la hausse. En général, les sièges sont en aluminium. Ensuite le prix augmente selon le type de matériaux, le confinement, le renforcement des matériaux de soutien, le poids, etc.

La grandeur: Un des aspects les plus importants est d’avoir le siège à la bonne grandeur pour le pilote. Un petit truc est de prendre la mesure de vos hanches et de choisir un siège qui s’approche le plus possible de ce chiffre. Si vous avez une grandeur ou grosseur un peu hors norme, il est possible de contacter certains fabricants afin d’avoir des sièges sur mesure, mais le prix s’en trouvera également affecté.

Dans le meilleur des mondes, en faire l’essai avant l’achat serait un gros avantage. Un siège ajustable peut être envisageable encore selon le type de course. Une course à très haute vitesse nécessite un siège fixe. Pour ce qui est de fixer le banc à votre bolide, assurez-vous d’avoir la bonne information du manufacturier car beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte : cage, type de boulon utilisé, emplacement, etc. Faire affaires avec des professionnels demeure la meilleure option. Acheter usagé pour sauver sur les coûts est une autre option. Bien sûr, on ne sait pas toujours quel type de vie le siège a eu donc, une petite inspection rapide ne peut pas nuire afin de déceler les déformations, fissures ou bris.

À noter : vous pouvez avoir le meilleur banc de course du monde, si vous le complétez avec des accessoires bon marché, le banc seul ne pourra pas faire de miracle.

Un bon Hans device, des ceintures de qualité certifiées et non périmées vous permettront de mettre les chances de votre côté.

Rappelez-vous qu’une chaîne est aussi solide que son maillon le plus faible.

À lire aussi les ceinture de coursehttps://www.4x4setup.com/2018/03/04/ceintures-5-points/

Dave Daneault chroniqueur 4x4SetupMagazine

Votre animal de compagnie vous suit t’il en sentier

Il n’est pas rare que toute la famille nous suive durant une sortie hors route de fin de semaine.  Bien souvent, même notre animal de compagnie prend part à ces journées bien remplies.  Moi qui suis moi-même propriétaire d’un épagneul cocker, je n’hésite pas à l’emmener avec moi en Jeep.

Si vous êtes propriétaire de chien, que faites-vous de pitou lors d’une journée de hors route? En posant la question j’ai remarqué deux camps bien distincts. Certains préfèrent les laisser à la maison car  c’est dangereux pour eux, alors que d’autres les emmènent avec eux en affirmant qu’il n’y a pas de danger si le chien est bien dressé et habitué. Dans cette chronique, je m’attarde au deuxième groupe, ceux qui emmènent leur chien en trail.

Pour ma part, mon chien était assez jeune quand j’ai décidé de l’amener avec moi pour la première fois : il avait à peine un an. Équipé de sa ceinture de sécurité pour chien, je l’attachais sur la banquette arrière du Jeep pendant le trajet, puis je le faisais sortir en laisse quand les camions arrêtaient entre deux trous de bouette ou deux passes de roches.  Mon chien n’est pas un des meilleurs chiens pour la trail : son magnifique pelage beige devient aussi sale que le camion, mais pas mal plus demandant à nettoyer. J’ai donc mis l’idée de côté assez vite dans mon cas.

Deux personnes ont décidé de me parler de leurs expériences avec leur chien en hors route, Rémi Arsenault et Simon Létourneau.  Évidemment, toutes les fois que je vois leurs chiens lors de ces journées, les bêtes semblent complètement aux anges dans la grande nature si vaste à nous suivre à côté des camions. Dans les deux cas, leur chien est très bien dressé et savent qu’ils ne doivent pas s’approcher des véhicules en marche.

Rémi a une chienne du nom de Mia.  Mia a commencé à l’accompagner en 4×4 à l’âge de 3 mois.  Étant donné son très jeune âge, elle écoutait pas mal moins, Afin de commencer à bien la dresser, il la faisait sortir très souvent en laisse pour l’habituer à rester près. Progressivement rendue à 7 ou 8 mois, il pouvait la laisser sortir sans laisse.  Avant de faire confiance à son chien, il faut s’assurer qu’il comprenne très bien les ordres.  Le assis, viens, reste et couche sont des ordres bien basiques mais qui se doivent d’être compris à 100% par le chien si on ne veut pas le laisser en laisse.  Dans le cas de Mia, son maître trouve qu’elle écoute mieux quand elle n’est pas en laisse. Ce qui est tant mieux car, à 25km de toute civilisation, c’est rassurant de pouvoir avoir confiance en son animal.

Rémi nous rappelle que la seule chose à laquelle il faut faire attention, c’est de s’assurer que personne dans le groupe n’ait peur des chiens. La plupart du temps, il n’y a pas de problème, mais si jamais quelqu’un ne se sent pas à l’aise avec un chien en liberté, il faut être respectueux et surveiller le chien en conséquence afin qu’il n’incommode pas ces personnes.

Simon, lui, a deux chiens : Molly, 2 ans, et Copain, 4 ans.  Ils ont commencé vers l’âge de  6 mois à le suivre en hors route.  Il a attendu ce temps afin qu’ils soient mieux dressés et par conséquent moins dangereux pour les autres.  Il rejoint Rémi sur plusieurs points.  Il me fait remarquer que parfois certaines personnes n’aiment pas qu’il y ait des chiens dans le groupe, car les chiens sont sales et aiment se coller sur d’autres personnes. (Ok, on s’entend que quand on va en 4×4, il faut s’attendre à se salir un minimum…) La première trail de la saison est toujours un peu plus difficile avec les chiens. Ils sont souvent plus excités et écoutent moins, et on doit les remettre à l’ordre plus souvent. Heureusement, la situation s’améliore habituellement dès la deuxième sortie.

Dans les deux cas, leurs chiens n’ont jamais été malades en hors-route, heureusement.  Évidemment, ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. On doit se rappeler que les chiens  aiment bien manger n’importe quoi, que ce soit des branches, de la bouette, ou de la bouette « aromatisée ». Les bêtes peuvent filer un mauvais coton pendant une journée, mais ils se rétabliront bien vite dans les jours suivant l’excursion.

Un des avantages soulevé par nos propriétaires de chiens, c’est que se retrouver dans le bois est très bénéfique pour le chien. En effet, les chiens adorent courir, explorer le bois, chasser les petits animaux, etc.  Ça leur fait de l’activité physique et c’est excellent pour leur santé. Ils sont heureux de pouvoir se retrouver dans de grands espaces verts pour courir à leur aise.  Bien souvent, en revenant de ces grandes journées, les chiens sont beaucoup plus calmes et tranquilles dans les jours qui suivent.

Question sécurité,  Rémi et Simon m’ont bien expliqué la sécurité en hors route lorsque nos toutous nous accompagnent en hors route. Il est primordial qu’ils apprennent à ne pas s’approcher des camions en mouvement, particulièrement de ne pas passer entre les camions. Puisque Simon travaille dans un garage, il a pris l’habitude de klaxonner pour informer qu’il entre ou qu’il sort du garage.  Ses chiens ont vite associé le bruit du klaxon avec « on se tasse de là ». Les chiens ont le réflexe  de ne pas trop s’approcher du danger, mais on doit quand même leur faire comprendre qu’un camion en mouvement c’est dangereux! Soit le chien reste à côté des véhicules stationnés, soit il reste bien en vue, à l’écart des mouvements.  Il faut savoir en tout temps où il se trouve. Il ne faut pas leur permettre d’aller déranger les autres car ça peut être aussi dangereux pour le chien que pour les autres.
Il n’y a pas seulement les véhicules qui posent un danger pour les chiens. Il existe au Québec des parasites, semblables aux puces, qu’on appelle tiques et qui peuvent transmettre des maladies dangereuses pour les animaux comme la maladie de Lyme. Il faut savoir comment les prévenir. Les tiques et la maladie de Lyme sont maintenant endémiques dans certaines régions du Québec.  Les chiens qui sont à l’extérieur et qui nous suivent dans les bois sont très vulnérables à cette maladie, puisqu’ils trainent partout et sont tentés de jouer dans la bouette ou boire l’eau des flaques. Il serait donc important que vos chiens soient vaccinés contre cette maladie avant de venir jouer avec vous.

Pour de plus amples informations, consultez le site de Santé Canada sur la maladie de Lyme : http://canadiensensante.gc.ca/diseases-conditions-maladies-affections/disease-maladie/lyme/index-fra.php?_ga=1.134130318.1244936084.1427807658

Pour finir, il ne faut pas penser que tous les chiens sont bien dressés pour pouvoir venir en hors route.  Certain chiens peuvent être très nuisibles dans les trails, en se promenant entre les véhicules en marches et surtout durant les passe de roches.  Je vous suggère fortement, si vous voyez un chien mettre la vie des personnes en danger, d’en aviser directement le propriétaire du chien et de lui demander gentiment de garder son chien en laisse ou dans le camion.