Archives par mot-clé : Janvier 2018

Casey l’incontournable

 Depuis plusieurs années, l’événement Fly-in/Fly-out ayant lieu à l’ancien aéroport militaire de Casey attire non seulement les passionnés d’aéronautique mais une bonne partie des Overlanders québécois. Probablement un des plus gros regroupements de pilote d’avions et hélicoptères récréatifs au Canada, le nombre d’aéronefs ayant atterris sur la piste à chacune des deux dernières éditions a dépassé le cap de la centaine. Si vous n’avez pas encore mis les pieds dans ce secteur, voici de quoi piquer votre curiosité allant même jusqu’à réserver votre fin de semaine de la fête du travail en septembre prochain!

La piste de Casey est située à deux heures au nord-ouest de La Tuque près des villages de Wemotaci et Parent. Coordonnées (47.937984, -74.090322). La route principale pour s’y rendre est la 25 et est considérée comme une autoroute en garnotte. Ne vous surprenez pas si vous vous faites dépasser à plus de 120 km/h par les véhicules des compagnies forestière ou par les locaux. Aucun défi pour se rendre à cet endroit à moins d’emprunter quelques détours :

 

La majorité des avions, hélicoptères et véhicules arrivent sur place le vendredi et le samedi en avant midi, si la température le permet bien-sûr. L’an dernier, les pilotes ont dû repartir le samedi en après-midi car la météo n’annonçait rien de positif pour le dimanche. Les petits et les grands trouveront leurs comptes face à une aussi grande variété et quantité d’engin réuni en un même endroit.

Pour les amateurs de vestiges et d’histoire, plusieurs fondations de bâtiment, citerne et autres trésors du passé restent à découvrir aux alentours. La piste d’atterrissage de Casey a été construite au début des années 50 et abandonné environ dix ans plus tard. La piste, qui à l’origine, faisait partie de la Pinetree line en conjonction avec la station de parent a été délaissée de sa fonction principale. Elle a toutefois servi pour l’arrosage du bourgeon d’épinette au début 1970 et c’est durant cette opération qu’un Super Constellation s’est « crashé » après le décollage. Sans oublier une des plus grosse saisie de cocaïne de l’histoire du Canada en novembre 1992 où Raymond Boulanger avait atterri avec 4000kg à son bord. L’historique de Casey est haut en couleur et je vous conseille fortement de consulter les liens cité ici-bas pour tous les détails de ces événements.

Même si nous y sommes allés pour les trois dernières années, Casey est un incontournable et chacune de nos explorations complémentaires fûrent un succès. En plus d’être la saison des bleuets au grand plaisir des enfants, le nombre de véhicules d’expéditions augmente à chaque année et il est toujours plaisant de rencontrer de nouveaux passionnés (ées) d’overland. La situation géographique de la piste est excellente pour faire un transit ou encore un point de départ pour les explorations en direction des quatre points cardinaux : Vers l’ouest pour la Zec Capitachouane, vers le nord pour Gouin, vers l’est pour le secteur La Tuque et finalement vers le sud pour Matawin.

Pour ceux et celles qui sont moins habitués et qui préfèrent se déplacer en convoi, garder l’œil ouvert sur la page facebook d’Overland et Aventure Québec car il y a plusieurs déparst qui s’organisent pour cette destination.

https://campingmaster.weebly.com/vestiges-guerre-froide-agrave-casey-en-photos.html

https://rivoq.ca/le-lockheed-super-constellation-de-casey/

http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/201303/16/01-4631659-le-vol-spectaculaire-de-casey.php

 

Rassemblement overland 2018

Rassemblement overland 2018

C’était lors de la fin de semaine du 16-17 juin que se tenait la deuxième édition du rassemblement Overland. Ayant doublé en participation depuis l’an dernier, le défi était de taille afin de gérer une belle route avec des véhicules de toutes sortes. Les organisateurs ont réussi organiser le tout pas trop loin de la ville de Québec, la réserve faunique de Portneuf, avec plusieurs parcours de différents niveaux de difficulté afin que chacun puisse y trouver son propre défi et tester ses habiletés à travers le terrain.

Le point de rencontre était réservé avec la ville de Rivière-à-Pierre, sur leur halte routière, qui était exceptionnellement ouverte à nous pour la fin de semaine afin de nous permettre de nous rassembler et d’accueillir les participants à dormir sur le bord de la rivière.

Aux alentours de 9 h le samedi matin, le coup de klaxon était lancé, les informations sur les tracés nous étaient donnés ainsi que l’horaire de la journée. Quelques petits détails de dernière minute à régler et tous ont embarqué dans leur véhicule afin de commencer le convoi et entrer dans les chemins forestiers non loin de l’endroit où nous avions passé la nuit.

Le parcours comprenait un chemin principal à 2 voies qui sert au transport de bois durant la semaine. Ensuite il y avait plusieurs alternatives, selon les goûts de chacun. Un groupe s’est attaqué à un sentier rarement utilisé, ce qui le rendait technique par moment avec des obstacles difficiles à contourner.

Tandis que le reste du groupe a pris un chemin un peu plus facile, ce qui rendait la route agréable pour les véhicules de ville. Le but était une halte au lac Mekinac afin de relaxer et manger. Les enfants ont pu se baigner ou jouer dans le sable pendant que des histoires de la journée commençaient déjà à se former.

 

Après quelques heures à se faire bronzer au soleil, il était temps de regagner nos véhicules afin de se rendre à notre destination finale afin d’y passer la nuit. Le tout s’est fait très facilement avec des obstacles mineurs et des paysages à couper le souffle. Chacun a trouvé sa place à stationner avec plusieurs groupes ici et là. Les odeurs étaient au rendez-vous sur l’heure du souper avec des feux de camp à divers endroits et des sourires sur toutes les faces.

La soirée s’est terminée autour d’un feu avec beaucoup d’histoires et de belles rencontres. Au final, 35 véhicules de toutes sortes étaient présents, avec des participants venant de plusieurs coins du Québec et même d’ailleur. Le plus agréable était de voir les différents arrangements de véhicules et remorques utilisés pour ainsi montrer notre belle passion, OVERLAND.

Le retour de la chroniqueuse Isabelle Gagné, Le rallye des Colombes

Texte : Isabelle Gagné 

Crédit photo : Paola Picone 

Salut ma gang de passionnés ! Ça fait un bon petit bout que je n’ai pas écrit. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis Isabelle, passionnée de 4×4 hors route, de sports moteurs et de rallyes féminins internationaux. J’ai écrit pour MOD 4×4 plusieurs années, et c’est avec grand plaisir que je rejoins aujourd’hui 4×4 set-up magazine! Pour ceux et celles qui me connaissent, je suis bien heureuse de vous retrouver !   

 

Ma spécialité ?? Les femmes qui se démarquent dans les milieux d’hommes, et les rallyes internationaux. J’ai participé au 10 ieme Trophée Roses des sable au Maroc, à la première édition du Cap fémina Aventure au Maroc, à la première édition de la Woman Aventura Cup à Oman en tant que premier équipage canadien,  à la première édition de Aventura Cup en Mongolie, premier équipage canadien sur le Rallye Alyssa en Tunisie et premier et seul équipage canadien au Rallye des Colombes en Algérie, tout récemment.  J’ai également travaillé pour quelques organisations pour le recrutement au Canada, pour ”coacher” et aider des équipes à bien se préparer et les accompagner sur le terrain. 

 

 

Le nombre de rallyes féminins internationaux ne cesse de grandir, et plusieurs possibilités s’offrent à vous si vous rêvez de participer à ce genre d’évènement. Prochainement, je vous ferai un article pour vous aider à faire votre choix. Il y a plusieurs facteurs : pays, véhicules, coûts, etc….Mais pour le moment, je vais vous parler de ma dernière expérience, le rallye des Colombes en Algérie, d’où je reviens il y a à peine 2 semaines. J’ai eu la chance et l’honneur d’être invitée à participer au rallye par la fédération Algériennes des sports mécaniques.  

 

Le rallye des Colombes est un rallye automobile féminin de régularité. Il a lieu en Algérie et en était à sa 15ieme édition cette année. La navigation se fait au roadbook et l’objectif est de conserver une vitesse moyenne demandée et d’arriver dans les temps.  La complicité, la bonne communication, la confiance et le travail d’équipe sont essentiels.  Pour la pilote, une aisance au volant est nécessaire. La conduite en Algérie est comment dire, assez sportive ! Pour la copilote, une connaissance de la navigation au roadbook et des compétences en mathématiques aideront. Il y a plusieurs calculs à faire. Elle devra manier facilement chronomètre et calculatrice et avoir le cœur solide, car avoir le nez rivé dans son roadbook dans les routes montagneuses et sinueuses de l’Algérie peut facilement donner mal au cœur ! 

Pour commencer, parlons un peu de l’Algérie.  L’Algérie fait partie du Maghreb ( qui regroupe le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ) et se situe au Nord de l’Afrique. Bordé par la mer méditerranée, 80 % de son territoire est constitué par le désert du Sahara. Le 20 % restant est principalement formé par la chaine montagneuse de l’Atlas. L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique et l’un des plus riche, à cause du pétrole. Bien que l’Algérie ait connu la guerre civile dans les années 90, c’est aujourd’hui un pays calme et sécuritaire. L’Islam est encore bien présent, on y entend l’appel à la prière dans les haut-parleurs de chaque ville et village 5 fois par jour et on y voit plusieurs femmes voilées. Par contre, la nouvelle génération tend à se libérer et de plus en plus de femmes laissent le voile de côté pour un habillement plus avant- gardiste  et réussissent à prendre leur place dans les milieux d”hommes. D’ailleurs plusieurs femmes font parties de clubs de racing. 

Lors de notre séjour, en aucun temps nous ne nous sommes sentis en danger. Gendarmes, policiers, gardes armés se retrouvent un peu partout.  Les gens sont très accueillants et respectueux envers les étrangers.  Il n’y a aucun harcèlement ou acharnement sur les touristes comme on peut parfois le vivre au Maroc ou en Tunisie.  Ces 2 pays ont besoin du tourisme pour vivre et on peut comprendre la pression que les marchands peuvent parfois exercer pour vendre quelques trucs ou récolter un peu d ‘argent, c’est tout à fait compréhensible.  Pour l’Algérie, le tourisme n’est pas une source première de revenu, on ne retrouve donc pas ce phénomène.  Vous pouvez donc vous promener en toute quiétude sans vous faire achaler. Le peuple sait vous faire sentir les bienvenus dans leur pays. 

Tout au long du rallye, nous avons vu des paysages magnifiques, plus époustouflants les uns que les autres. Cette année le départ était à Alger, capitale du pays, pour ensuite se diriger vers Bou Saada, Biskra, Bejaia et Tekedjeda. Nous avons sillonné de petites routes sinueuses dans les montagnes, parcouru des routes chaudes et désertiques, croisé une tempête de sable, monté en altitude sur des sommets enneigés, découvert de typiques villages et de belles villes. Les paysages sont très diversifiés. Partout nous avons été accueillis comme des reines. Nous avons pu manger des repas typiques et traditionnels, voir des parades, démonstrations traditionnelles de tir au fusil, etc… Du début jusqu’à la fin du rallye l’ambiance était agréable, chaleureuse et riche en émotions.  

L’organisation est très professionnelle et courtoise. Je n’ai vraiment aucun point négatif à dire. Vraiment je leur dit chapeau ! 

Ce rallye nous a permis de faire des belles rencontres, des femmes de plusieurs pays, quelques-une voilées, d’autres très sexy, des rencontres des plus enrichissantes et agréables, qui ont laissé des souvenirs gravés à jamais dans nos mémoires. Un pays et un peuple à découvrir ! 

Et vous savez ce qu il y de plus merveilleux ?? Ce rallye ne coûte presque rien! Le coût d’inscription est de 500 euros par personne tout inclus. Il ne vous reste que l’avion à payer, ce qui en fait le rallye féminin le plus abordable. Le véhicule, l’hébergement, les visites touristiques, les repas, tout est compris dans le prix.  

Avant de terminer je veux vous parler un peu de la conduite là-bas. Bien que normalement la sécurité routière soit prise très au sérieux, par exemple si tu te fais arrêter pour un accès de vitesse ou autre, c’est suspension du permis automatiquement. Par contre, en rallye, pratiquement tout est permis. En Algérie il n’y a pas de circuit fermé ou d autodrome, tout se passe sur la route. Ici, si on fait un drag de rue les rues seront fermés pour l’évènement, et bien là-bas non! Par contre, les policiers et gendarmes sur la route feront tout leur possible pour vous faciliter le passage, en faisant signe aux autres automobilistes de se tasser, en vous encourageant à accélérer et vous indiquant la route à prendre. C’est une montée d’adrénaline assurée, je vous le garantie, de se faufiler à travers le trafic à toute allure ! Il y a plusieurs clubs de racing là et plusieurs évènements organisés, mais tous sur la route, sans arrêter la circulation. Spécial hein?! D’ailleurs ce sont les filles du Club Racing Ben Aknoun (RCBA) qui ont raflé les 3 marches du podium. 

Si vous voulez plus d informations sur ce rallye vous pouvez me contacter. La prochaine édition aura lieu le 1 mai prochain. Un rallye plus qu’abordable, riche en émotions et en rencontres, qui vous fera découvrir un pays grandiose. Le rallye des Colombes, un rallye à vivre !!! 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce qu’on est arrivés?

Lorsque l’on parle de voyages ou d’aventures, il y a une phrase qui revient un peu trop souvent à notre goût : Quand les enfants seront plus grands…

En fait, oui il y a des limitations et des adaptations lorsque l’on entreprend un périple avec des enfants mais il ne faut pas rester à la maison pour autant. La traversée de l’antarctique en ski de fond ou l’escalade du mont Everest pourrait s’avérer difficile mais voici quelques petits trucs et astuces qui fonctionnent pour nous et qui vont peut-être améliorer la qualité de vos prochaines sorties, sur et hors-route.

La préparation : Prenez le temps de faire le baggage de votre enfant avec lui et de lui expliquer l’utilité de chaque item. Au besoin, créez une liste et en peu de temps, il sera capable de faire lui-même son sac avec un peu de supervision. Limitez le nombre de gadgets tout en le faisant choisir ce qu’il peut apporter avec lui pour le distraire pendant la route.

La fatigue, la faim et la soif sont trois facteurs déterminant dans le tempérament de l’être humain. La seule différence entre l’enfant et l’adulte est que l’adulte contrôle mieux ses besoins face à ces facteurs. C’est pourquoi nous avons toujours une boîte de collations sous le siège avant et une quantité suffisante d’eau sous la main. Pour ce qui est du sommeil, les oreillers de camping ne sont jamais bien loin et il en va de même pour les doudous.

Plus vos enfants sont autonomes, plus votre voyage sera plaisant. Installez-leur différents rangements pour qu’ils aient tout ce dont ils ont besoin sous la main. Les filets extensibles et les rangements derrière les sièges sont des investissements très rentables. Pourquoi pas quelques prises 12 volts et ports USB supplémentaires pour les technos. N’oubliez surtout pas une boîte de mouchoir et un contenant pour qu’ils jettent eux-même leurs déchets.

En tant que parent, vous êtes toujours les premiers répondants et vous devez avoir l’intégrale de la pharmacie ainsi que la trousse de premiers soins. Ces deux items sont indispensables avec des enfants particulièrement en régions éloignés.

Prévoyez vos itinéraires avec beaucoup de flexibilité et de réalisme. Vous avez besoin d’un plan B, C et D. Le plan A étant l’équivalent d’une journée parfaite de plus 10 heures de route avec aucun arrêt supplémentaire pour des numéros 1 et 2. Si vous n’avez qu’un plan A car vous avez fait des réservations, ne surestimez pas la distance que vous avez à parcourir car une arrivée tardive cause un stress inutile qui, mélangé avec la fatigue, ne fait pas bon ménage pour tous les membres de la famille.

Sur la route : Nous attribuons des responsabilités aux enfants en fonction du siège qu’ils occupent et les changeons de place souvent. Par exemple, celui de gauche est responsable de la distribution des papiers mouchoir et celui de droite du sac à déchet tandis que celui du centre distribue les collations et les jeux. Bien entendu, il est difficile d’en faire autant avec les enfants en très bas âge avec leurs bancs d’auto et leurs coquilles.

Même en voyage, il est possible de respecter une certaine routine. Pour les enfants en bas âge, la sieste est souvent obligatoire après le diner et la relaxation après le souper. Entre ces périodes, il faut réussir à les distraire. Dans un monde idéal, on aimerait que nos enfants regardent dehors en s’émerveillant du paysage pendant des heures. Malheureusement c’est rarement le cas et il faut apprendre à le gérer de la bonne façon. Les jeux vidéo et les films sont la solution facile mais il ne faut pas en abuser. Certains jeux de la console portative Nintendo 3DS permettent aux enfants de jouer ensemble sans WIFI. Mario Kart et Mario Party sont deux exemples de jeux qui ont connu un franc succès avec nos enfants. Il existe aussi une panoplie de petits jeux de voyage, devinettes, cherche et trouve et j’en passe.

Malheureusement pour nos enfants, je suis le genre de personne qui croit qu’une bonne vessie se doit d’avoir la même capacité que l’autonomie en carburant du véhicule. Par contre, heureusement pour eux, je n’ai pas encore installé de réservoir auxiliaire. Lors d’un arrêt, prenez l’habitude d’envoyer tous les passagers aux toilettes même ceux qui prétendent ne pas avoir envie. Ceci vous évitera surement un arrêt qui vous forcera d’utilisé le plan B discuté dans la préparation.

Les arrêts-repas doivent idéalement être faits dans un endroit dégagé offrant la possibilité aux enfants de courir et de dépenser leur trop plein d’énergie. Nous avons pris l’habitude d’apporter un ballon ou un jeu de raquettes quelconque pour les occuper pendant que nous préparons le repas. L’option McDo avec un parc de jeu est une bonne alternative mais elle n’est pas toujours disponible au fond des bois. Si vous avez à manger au restaurant, surveillez les promotions estivales. Beaucoup de chaînes de restaurants offre les repas enfants gratuit pour chaque repas adulte.

Si vous êtes dans un secteur sécuritaire et que vous dormez à l’intérieur de votre véhicule, le « night shift » est une bonne option. Après la relaxation du souper, papa et maman s’offre un bon café et roulent jusqu’aux petites heures du matin pendant que les passagers dorment dans leurs bancs d’auto. C’est la façon idéale pour épargner les enfants lorsque vous pouvez dormir n’importe où et que vous avez la capacité pour le faire. Si vous êtes en tente ou dans une région austère la règle numéro 1 de l’overlanding est de ne pas rouler la nuit.

Activités et mode de vie : Tel que mentionné dans l’intro, vous devez ajuster vos activités en fonction de la capacité de vos enfants. Les musées et lieux historiques sont très intéressant mais dépasse souvent la capacité de concentration d’un enfant et même la mienne. Même chose pour les randonnées, ne surestimez pas leurs capacités. Par contre, plus ils en feront plus ils deviendront à l’aise et vous pourrez augmenter lentement la durée ou la distance à parcourir.

Faites un bon équilibre entre les activités que vous désirez faire et celles spécifiquement pour les enfants. De cette façon, l’intérêt et la motivation demeurent lorsque tout le monde y trouve son compte.
Prenez le temps d’expliquer à vos enfants l’histoire et les particularités des lieux que vous visitez au meilleur de votre connaissance bien sûr. Vous créerez en engouement et un intérêt qui vont sûrement apporter un million de questions! Même si votre enfant ne retient que 10% des réponses, c’est déjà ça de gagné.
Essayez de garder des heures de repas similaires à la routine de la maison et variez votre alimentation. Faites-leur découvrir les spécialités de la place car ceci les aideront à développer une ouverture face à la nouveauté culinaire, peut-être même de manger du brocoli.

Faites des feux le plus souvent possible et montrer leur à le monter, à l’allumer et l’éteindre correctement. Ceux-ci deviendront autonomes et ceci vous laissera plus de temps pour toutes les autres tâches à effectuer autour du véhicule.

Garder du temps le soir pour un moment relaxant en famille avec un jeu de société ou de cartes. Beau temps mauvais temps, rien de mieux qu’une bonne partie de cartes sous l’auvent quand il n’y a pas trop de maringouins.

Adaptez votre sommeil à celui de vos enfants, couchez-vous en même temps qu’eux et vous serez plus en forme le matin pour commencer la journée, ce qui vous donnera du même coup, plus de temps pour la préparation et les activités.

Trucs et astuces : Pour éviter les chicanes inutiles, vous pouvez séparer les gamelles et les ustensiles des enfants avec un code de couleur. Ceci les responsabilisera face à leurs items et il leur feront plus attention.

Plus votre « set-up » est simple moins vous passerez de temps à vous installer et désinstaller ce qui vous donnera aussi plus de temps de famille et beaucoup moins de casse-tête.

Apprenez à cuisiner des plats simples et efficaces qui ne requièrent pas trop d’ingrédient et faites le maximum de cuisson sur feu de bois. C’est le meilleur remède pour se relaxer tout en sirotant votre boisson préférée après une longue journée de route.

Nous avons donné à chacun d’eux un sifflet Fox et une lampe frontale étant donné que nous sommes souvent en camping sauvage. Vous pouvez même leur apprendre à se servir du poivre de Cayenne et de tous les petits gadgets qui pourraient intervenir en situation d’urgence.

Allez faire un tour au Dollorama et faites le plein de bracelets fluorescents, les enfants peuvent passer des heures à jouer avec ce genre de truc en plus de vous permettre de savoir où ils sont à la noirceur.

N’achetez pas de sac de couchage pour enfants. Ceux-ci grandissent si vite, optez plutôt pour un modèle pour adulte et attacher le bas à l’aide d’une corde à la longueur désirée.

Plus la famille est grande, plus vous avez besoin d’espace, mais n’oubliez pas de calculer ce que vous pouvez gagner avec un auvent. Vivre dehors est beaucoup plus plaisant et particulièrement pour la préparation des repas. Un auvent de bonne dimension avec un système d’éclairage vous permet de choisir un véhicule plus compact et d’avoir autant et même plus d’espace.

Apportez avec vous le nécessaire en vêtements et équipements pour faire vos activités par beau ou mauvais temps de cette façon, vous serez moins ennuyés par la température.

Gardez toujours au moins une canne à pêche et des hameçons. Les enfants adorent pêcher et c’est un moment de détente pour tous en plus de fournir une bonne option de repas.

En résumé : Voyager avec des enfants apporte une dynamique très différente laquelle, une fois bien rodée, devient plaisante et même indispensable. Plus nous sommes de personnes pour partager cette expérience, plus celle-ci devient mémorable. Ne vous empêchez pas de partir à l’aventure avec vos enfants, bien au contraire, partez le plus souvent possible et vous verrez votre noyau familial se resserrer. Sans oublier que de fois en fois, vous trouverez votre propre recette et ce sera plus facile et deviendrez plus efficace. N’oubliez surtout pas d’avoir du plaisir, c’est la clef de la réussite et vos enfants deviendront probablement de grands aventuriers qui, à leurs tour raconteront autour du feu à leurs propres enfants la fois où…

Texte et photos: Expédition Nord-Sud

Broncozor 4 : la nouvelle version qui fait tourner les têtes.

Après 7 mois d’attente sans aucune photo ni renseignement, le coureur Alain Richer (Broncozor) nous dévoile enfin sa nouvelle monture.

Alain, courseur très apprécié des amateurs de course de buggy du Québec, course depuis 1987. Le propriétaire du fameux Broncozor réussi en général de bonnes performances et donne toujours un très bon spectacle pour les fans. Mais, selon lui, des changements étaient nécessaires.

 

Alain a eu la chance de mettre la main sur une cage complète comme base de son Broncozor 4. Cage plus aérodynamique, un peu plus low profile, ce qui lui apporte une bien meilleure stabilité, facteur très important à ce niveau de course.

 

 

Pour la mécanique, un nouveau cœur Ford 347 développant 500 HP pour un poids de plus ou moins 4000 lb. Pas besoin de vous faire un dessin, la rapidité est au rendez-vous pour la nouvelle saison.

 

AvantDana 60,et arriere sterling,  NP205 ainsi que ses énormes BajaClaw 46”.

 

Pour le desgin intérieur, qui est superbe, inspiration personnelle et d’un ami ont suffi.

       

Comme mentionné plus haut, 7 mois ont été nécessaires pour remettre le monstre sur patte afin d’être prêt pour la fameuse course de Lavaltrie qui, soyons honnête, est un excellent test extrême pour n’importe quelle machine. Et bien le résultat est assez clair une superbe 3ieme position et le message est lancé pour les concurrents : le Broncosaure est encore un carnivore et cette année, il a faim !

 

 

 

 

Comme vous pouvez le constater, le résultat est impressionnant, mais si vous croisez Alain, il vous dira que ce qu’il a le plus apprécié dans le processus de fabrication c’est le temps passé avec son fils sur le projet.

 

Dave Daneault, chroniqueur 4x4setup magazine

 

 

L’aluminium dans vos projets de fabrication

Avec ses propriétés différentes, l’aluminium requiert une technique différente que l’acier. Voici donc un petit texte qui se veut une petite introduction sur les soudures et propriétés de l’aluminium.

Aluminium ;

Ce matériel est plus léger et moins dense que l’acier. Sa conductivité de chaleur est environ 6 fois plus grandes que celle de l’acier, ceci explique d’ailleurs pourquoi les soudures durcissent plus rapidement. Ce matériel possède une conductivité électrique et de chaleur approchant celle du cuivre. L’aluminium a un point de fusion à environ 630 degrés C comparativement à 1450 degrés C ( tout dépendaement du taux de carbone )pour l’acier. L’aluminium possède une couche d’oxyde appeler alumine qui elle fond , cette couche aide a protéger contre la corrosion, mais peut créer des problèmes lors du soudage si la pièce est mal préparée. Sa résistance a tendance à augmenter lorsque la température descend tandis que c’est le contraire pour l’acier qui a tendance à casser lorsque la température descend. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’aluminium est utilisé dans le transport de gaz naturel ou la cryogénie. Celle-ci prend 3x la température de l’acier, mais seulement le 1/3 du temps a souder.

Soudage :

Il existe plus d’une technique pour souder l’aluminium, mais la plus utilisée est le TIG. Voici trois techniques possibles.

TIG : principale technique utilisée pour l’aluminium, car ça demande beaucoup de chaleur. Une soudeuse avec l’option de réglage du courant est fortement recommandée afin de contrôler votre chaleur. Fait à noter, l’aluminium ne change pas de couleur comme l’acier en soudant, elle deviendra plutôt luisante comme un miroir.  Faire attention à ne pas surchauffer la pièce, ce qui pourrait causer de gros problèmes à votre travail. Comme le TIG demande une baguette séparée de matériel, il est important de choisir un matériel d’apport qui possède le plus possible les mêmes composantes que la pièce à souder elle-même.

MIG : Cet technique est efficace aussi pour souder l’aluminium, mais mieux adaptée pour des feuilles d’aluminium plus épaisses. Ce procédé est plus vite mais demande un grand voltage alors beaucoup de chaleur. Le gaz à utiliser reste l’argon à 100 %.

TORCHE : Cette technique s’adresse aux personnes avec un peu plus d’expérience. Il est un peu plus difficile de contrôler sa chaleur de cette façon. Et vous devez contrôler votre tige d’apport en plus du chalumeau.

Il existe plusieurs types d’alliages dans l’aluminium donc il est important de se référer à la charte afin de choisir le bon matériel pour les besoins que l’on a ou même son matériel d’apport. Voici une charte qui peut vous aider à les identifier.

1xxx : Les alliages qui commencent par un 1 sont très purs. Ils ont une teneur en alu de 99 % et sont très mous.

2xxx : Les alliages qui commencent par un 2 sont généralement utilisés dans la fabrication d’avions. Ils sont généralement faits de cuivre et recouverts d’aluminium. Ils sont très solides, mais moins résistants à la corrosion.

3xxx : Les alliages qui commence par un 3 contiennent généralement 1,5 % de manganèse, ils ne peuvent pas être traités à la chaleur, mais sont très faciles d’utilisation donc une belle option pour ceux qui veulent commencer a souder l’aluminium.

4xxx : Contient du silicium, ce qui peut réduire le point de fusion.

5xxx : Contient du magnésium solide et résiste à la corrosion, mais ne sont pas les plus solides.

6xxx : Assez solide et polyvalent, car ils peuvent être traités à la chaleur dû au fait qu’ils ont du silicium et du magnésium.

7xxx : Aussi utilisé dans les avions, ils sont très résistants. Ils contiennent du zinc et généralement aussi du magnésium donc traitable thermiquement.

Voici quelques petits conseils rapides :

1 : Bien nettoyer votre matériel avant de souder, un produit à base d’acétone peut s’avérer très efficace.

2 : Vous devez retirer la couche d’oxyde avant de souder. Plusieurs techniques sont possibles, mais l’utilisation d’une brosse d’acier inoxydable peut s’avérer très efficace. Il existe aussi des procédés chimiques.

3 : Bien entreposer votre aluminium. Si vous pouvez le garder à l’intérieur, c’est mieux. S’il est dehors, essayez de le mettre de façon verticale et non couché, car il se peut que si plusieurs feuilles sont couchées une par-dessus l’autre, elles gardent la pluie et la présence de corrosion s’installe.

4: Ne pas accoter de l’aluminium sur de l’acier. Celle-ci va être tachée par la rouille. Il ne faut pas utiliser un grinder qui a coupé ou grindé de l’acier non plus, car les particules d’acier vont aller dans l’aluminium et la faire piquer de rouille.

Donc, comme vous pouvez le voir, l’aluminium comporte son lot d’avantages mais il doit être traité en connaissance de cause. C’est un excellent produit lorsqu’il est utilisé correctement et que le soudeur sait comment bien faire le travail!

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup magazine

 

La deuxième édition de la journée de rêve aura lieu le 20 Octobre

L’événement journée de rêve, en collaboration avec l’organisme Starlight Canada, sera présent pour une deuxième édition.

Le 20 octobre , des enfants souffrant de problèmes de santé pourront vivre une journée de rêve hors-route avec nous.

Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles pour conduire les enfants alors si le projet vous intéresse écrivez- nous au groupe4x4set-up@outlook.com

Pour plus d’informations, voici l’article de l’événement de l’an passé.

Il y aura une deuxième édition de l’évènement journée de rêve 4x4setup

Dave Daneault

Quelles sont vos destinations hors route cet été?

Quelles sont vos destinations hors route cet été?

Comme tout le monde, quand cela fait plusieurs années que nous sommes dans le monde du hors route, on veut élargir nos horizons. Les trails étant encore limitées ici au Québec, cela nous amène à se promener un peu plus loin, comme aux États-Unis.

Dans nos plans de prochains voyages, nous avions évidemment pensé à Rausch Creek et Moab.  Ce voyage est le plus prisé par les Québécois, car il est très accessible en véhicule.  Évidemment, plusieurs articles ont été écrits par l’équipe de 4x4setup auparavant, mais puisque cela fait plus de 3-4 ans, il sera intéressant de voir si les trails ont changé depuis le temps de notre dernière visite de l’équipe de 4x4setup.

Rausch Creek est situé à 45 miles au nord-est de Harrisburg, en Pennsylvanie. Le site de Rausch Creek offre l’un des plus beaux parcs hors route des États-Unis.  Le parc offre proche de 3000 acres pour les camions 4×4 et offre près de 8500 acres pour ceux qui voudrais le faire en côte à côte « side-by-side », motocross ou 4 roues.

Pour les gens qui savent déjà quelle fin de semaine ils vont descendre là-bas, il y a possibilité d’aller sur le site (rc4x4.org) et de vous inscrire dans les groupes.  Bien souvent, c’est une bonne façon de pouvoir se trouver un petit groupe qui pourront vous guider ou qui connait la place.  Quoi qu’il en soit, pour les plus aventureux, il y a aussi la possibilité de se guider avec les cartes fournies par le parc. http://rc4x4.org/trail-system/

Chaque personne qui entre sur le site doit être membre.  15$ US est un frais à prévoir en plus des frais d’amissionpour la journée. Pour les enfants de moins de 15 ans, c’est gratuit. Tous enfants en bas de 18 ans doivent signer une décharge à l’entrée du parc.  Pour les adultes, l’entrée est de 40$ US pour le camion et le conducteur et 7$ US de plus par passager additionnel.

En faisant plusieurs recherches sur internet, voici quelques idée, si vous avez plus de quelques jours de congé,  pour vos prochaines vacances aux États-Unis :

 

1- Rubicon Trail, Californie

http://www.rubicon-trail.com/

2- Moab, Utah

http://utah.com/atv/moab-offroad-trails

3- Johnson Valley, Californie

http://www.ohvguide.com/maps/johnsonvalleygps.htm

4- Mojave National Preserve, Californie

https://www.nps.gov/moja/index.htm

5- Superlift ORV, Arkansas

http://www.orvpark.com/

6- Ouray, Colorado

http://www.ouraycolorado.com/

7- Ocala National Forest

http://www.fs.usda.gov/main/ocala/home

8- Las Cruces, New Mexico

http://www.blm.gov/nm/st/en/prog/recreation/las_cruces.html

9- Mendocino National Forest, Californie

http://www.fs.usda.gov/mendocino

10- Whipsaw Trail, British Columbia

http://expeditionportal.com/overlandroutes/index.php/Whipsaw_Trail

Une bonne partie de ces trails peuvent être faites via le Jamboree USA (https://jeepjamboreeusa.com/).  Cela peut être bon pour les gens qui préfèrent avoir des journées plus encadrées.

Voici un des articles du « Saviez-vous que? » sur Rausch Creek que Isabelle et Loco avaient écrit avant leur trip là-bas il y a 4 ans.  http://mod4x4.com/archives/6085

Voici le résumés de nos journées fait en août, avec un topo de nos photos prises durant notre voyage.

Rausch Creek

 

 

Fédération 4×4 du Québec en quelque mots

 

Petit article présentant la Fédération des clubs 4×4 du Québec.

Nous , l’équipe de 4x4set-up, croyons sincèrement que la fédé travaille fort à offrir un produit très intéressant pour les passionés de hors routes. Nous sommes conscients que ce produit ne s’adresse pas nécéssairement à tous nos lecteurs, mais cela représente certainement,  pour une grande partie, un belle avenir légal pour notre sport. Le magazine supporte fièrement l’organisme et voici un premier article pour vous donner un petit appercu de ce qu’est la Fédé. 

Créée en 2012, la Fédération des clubs 4X4 du Québec est un organisme sans but lucratif visant à regrouper les clubs de 4X4 du Québec.
Le but de la Fédération est d’assister les clubs dans la pratique du 4×4 au Québec ainsi que d’obtenir et de conserver des endroits propices et légaux pour la pratique du 4X4 hors route de manière écoresponsable. 

 

 

 

 

 

Ces activités se pratiquent généralement dans des chemins multiusages abandonnés depuis longtemps et qui se sont dégradés avec le temps, offrant ainsi aux amateurs un ensemble d’obstacles et de défis à leur mesure. 
Pour la saison 2018, la Fédération est constituée de 8 Administrateurs qui se partagent 12 postes, 10 Responsables et assistants, 15 Éclaireurs / Baliseurs, 10 Chefs d’équipe nettoyage et 22 Clubs qui représentent 2269 membres à ce jour.
Avec le temps, et en collaboration avec les clubs affiliés, la Fédération a développé 11 Secteurs fédérés dans 5 régions du Québec:
Laurentides (Howard, PJF Parc)
Lanaudière (St-Onge, Montagne Noire, Parc du Domaine Gratton) Estrie (Mont Bélanger, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois) Mauricie (Mékinac)
Chaudière-Appalaches (Val-Alain, Grandes Écluses)
Chaque secteur est géré par un Responsable régional. Les tracés sont fournis aux membres sur une carte PDF et en format GPX.

Le tout est développé et maintenu par les clubs avec le support de la Fédération.
Cette année il y a un potentiel de 6 nouveaux secteurs à développer avec la collaboration des clubs. Il ne manque que vous.

Si vous désirez vous impliquer, la Fédération des Clubs 4×4 du Québec est toujours à la recherche de bénévoles avec des bras, des idées et du temps. Et la Fédération est heureuse d’offrir son support aux clubs qui s’impliquent dans un projet.
Pour toute information, visitez notre site : http://www.fc4x4q.com , info@fc4x4q.com ou notre page Facebook : https://www.facebook.com/fc4x4q/

 

Nous croyons sincèrement que la Fédération assure un avenir sain à notre passion. Et pour ceux qui seraient tentés de les critiquer, demandez-vous ceci : Que faites-vous pour faire avancer notre sport ? 😉

 

Dave daneault chroniqueur 4x4setup magazine

Votre animal de compagnie vous suit t’il en sentier

Il n’est pas rare que toute la famille nous suive durant une sortie hors route de fin de semaine.  Bien souvent, même notre animal de compagnie prend part à ces journées bien remplies.  Moi qui suis moi-même propriétaire d’un épagneul cocker, je n’hésite pas à l’emmener avec moi en Jeep.

Si vous êtes propriétaire de chien, que faites-vous de pitou lors d’une journée de hors route? En posant la question j’ai remarqué deux camps bien distincts. Certains préfèrent les laisser à la maison car  c’est dangereux pour eux, alors que d’autres les emmènent avec eux en affirmant qu’il n’y a pas de danger si le chien est bien dressé et habitué. Dans cette chronique, je m’attarde au deuxième groupe, ceux qui emmènent leur chien en trail.

Pour ma part, mon chien était assez jeune quand j’ai décidé de l’amener avec moi pour la première fois : il avait à peine un an. Équipé de sa ceinture de sécurité pour chien, je l’attachais sur la banquette arrière du Jeep pendant le trajet, puis je le faisais sortir en laisse quand les camions arrêtaient entre deux trous de bouette ou deux passes de roches.  Mon chien n’est pas un des meilleurs chiens pour la trail : son magnifique pelage beige devient aussi sale que le camion, mais pas mal plus demandant à nettoyer. J’ai donc mis l’idée de côté assez vite dans mon cas.

Deux personnes ont décidé de me parler de leurs expériences avec leur chien en hors route, Rémi Arsenault et Simon Létourneau.  Évidemment, toutes les fois que je vois leurs chiens lors de ces journées, les bêtes semblent complètement aux anges dans la grande nature si vaste à nous suivre à côté des camions. Dans les deux cas, leur chien est très bien dressé et savent qu’ils ne doivent pas s’approcher des véhicules en marche.

Rémi a une chienne du nom de Mia.  Mia a commencé à l’accompagner en 4×4 à l’âge de 3 mois.  Étant donné son très jeune âge, elle écoutait pas mal moins, Afin de commencer à bien la dresser, il la faisait sortir très souvent en laisse pour l’habituer à rester près. Progressivement rendue à 7 ou 8 mois, il pouvait la laisser sortir sans laisse.  Avant de faire confiance à son chien, il faut s’assurer qu’il comprenne très bien les ordres.  Le assis, viens, reste et couche sont des ordres bien basiques mais qui se doivent d’être compris à 100% par le chien si on ne veut pas le laisser en laisse.  Dans le cas de Mia, son maître trouve qu’elle écoute mieux quand elle n’est pas en laisse. Ce qui est tant mieux car, à 25km de toute civilisation, c’est rassurant de pouvoir avoir confiance en son animal.

Rémi nous rappelle que la seule chose à laquelle il faut faire attention, c’est de s’assurer que personne dans le groupe n’ait peur des chiens. La plupart du temps, il n’y a pas de problème, mais si jamais quelqu’un ne se sent pas à l’aise avec un chien en liberté, il faut être respectueux et surveiller le chien en conséquence afin qu’il n’incommode pas ces personnes.

Simon, lui, a deux chiens : Molly, 2 ans, et Copain, 4 ans.  Ils ont commencé vers l’âge de  6 mois à le suivre en hors route.  Il a attendu ce temps afin qu’ils soient mieux dressés et par conséquent moins dangereux pour les autres.  Il rejoint Rémi sur plusieurs points.  Il me fait remarquer que parfois certaines personnes n’aiment pas qu’il y ait des chiens dans le groupe, car les chiens sont sales et aiment se coller sur d’autres personnes. (Ok, on s’entend que quand on va en 4×4, il faut s’attendre à se salir un minimum…) La première trail de la saison est toujours un peu plus difficile avec les chiens. Ils sont souvent plus excités et écoutent moins, et on doit les remettre à l’ordre plus souvent. Heureusement, la situation s’améliore habituellement dès la deuxième sortie.

Dans les deux cas, leurs chiens n’ont jamais été malades en hors-route, heureusement.  Évidemment, ce n’est pas tout le monde qui a cette chance. On doit se rappeler que les chiens  aiment bien manger n’importe quoi, que ce soit des branches, de la bouette, ou de la bouette « aromatisée ». Les bêtes peuvent filer un mauvais coton pendant une journée, mais ils se rétabliront bien vite dans les jours suivant l’excursion.

Un des avantages soulevé par nos propriétaires de chiens, c’est que se retrouver dans le bois est très bénéfique pour le chien. En effet, les chiens adorent courir, explorer le bois, chasser les petits animaux, etc.  Ça leur fait de l’activité physique et c’est excellent pour leur santé. Ils sont heureux de pouvoir se retrouver dans de grands espaces verts pour courir à leur aise.  Bien souvent, en revenant de ces grandes journées, les chiens sont beaucoup plus calmes et tranquilles dans les jours qui suivent.

Question sécurité,  Rémi et Simon m’ont bien expliqué la sécurité en hors route lorsque nos toutous nous accompagnent en hors route. Il est primordial qu’ils apprennent à ne pas s’approcher des camions en mouvement, particulièrement de ne pas passer entre les camions. Puisque Simon travaille dans un garage, il a pris l’habitude de klaxonner pour informer qu’il entre ou qu’il sort du garage.  Ses chiens ont vite associé le bruit du klaxon avec « on se tasse de là ». Les chiens ont le réflexe  de ne pas trop s’approcher du danger, mais on doit quand même leur faire comprendre qu’un camion en mouvement c’est dangereux! Soit le chien reste à côté des véhicules stationnés, soit il reste bien en vue, à l’écart des mouvements.  Il faut savoir en tout temps où il se trouve. Il ne faut pas leur permettre d’aller déranger les autres car ça peut être aussi dangereux pour le chien que pour les autres.
Il n’y a pas seulement les véhicules qui posent un danger pour les chiens. Il existe au Québec des parasites, semblables aux puces, qu’on appelle tiques et qui peuvent transmettre des maladies dangereuses pour les animaux comme la maladie de Lyme. Il faut savoir comment les prévenir. Les tiques et la maladie de Lyme sont maintenant endémiques dans certaines régions du Québec.  Les chiens qui sont à l’extérieur et qui nous suivent dans les bois sont très vulnérables à cette maladie, puisqu’ils trainent partout et sont tentés de jouer dans la bouette ou boire l’eau des flaques. Il serait donc important que vos chiens soient vaccinés contre cette maladie avant de venir jouer avec vous.

Pour de plus amples informations, consultez le site de Santé Canada sur la maladie de Lyme : http://canadiensensante.gc.ca/diseases-conditions-maladies-affections/disease-maladie/lyme/index-fra.php?_ga=1.134130318.1244936084.1427807658

Pour finir, il ne faut pas penser que tous les chiens sont bien dressés pour pouvoir venir en hors route.  Certain chiens peuvent être très nuisibles dans les trails, en se promenant entre les véhicules en marches et surtout durant les passe de roches.  Je vous suggère fortement, si vous voyez un chien mettre la vie des personnes en danger, d’en aviser directement le propriétaire du chien et de lui demander gentiment de garder son chien en laisse ou dans le camion.

Rausch Creek

Rausch Creek

Pour nos vacances, nous sommes descendus en Pennsylvanie essayer quelques trails au Rausch Creek Offroad Park. Nous sommes partis à quatre : deux amis, mon chum Marc-André et moi. Nous sommes arrivés au Comfort Inn de Pine Grove le vendredi soir, après un gros 9h de route. Nous avons rencontré plusieurs américains qui sont venus nous jaser, voyant qu’on venait du Québec. Ils nous ont expliqué que l’endroit était très populaire les vendredis et samedis pour faire de la trail. On a également appris que ce samedi se déroulait une compétition dans le parc. Une chose que nous avons apprécié à cet hôtel c’est qu’il y a des stationnements conçus pour les véhicules avec remorque. Ils accommodent les gens de trail qui forment une bonne partie de leur clientèle. De plus, ils ont des tarifs pour ceux qui vont à Rausch Creek.

À 7h, samedi matin, tout de suite après avoir déjeuné, on s’est rendus au parc, qui était à moins de 15 minutes de l’hôtel. Arrivés là-bas, on constate tout de suite l’immensité du parc : un gros terrain de 3000 acres exclusif au hors route. Nous sommes donc partis, les 4 trucks, tout confiants. Avant notre voyage, Marc-André et moi avions regardé les plans du site pour prendre connaissance des niveaux de difficulté des trails. Plutôt qu’une échelle de 1 à 10, le parc de Rausch Creek a une notation des pistes avec des codes de couleur, qui sont : vert pour les faciles (1-2-3), bleu (4-5-6), noir (7-8) et rouge pour les extrêmes (9-10). Étant expérimentés, on savait donc qu’on voulait faire les trails noires ainsi que quelques rouges. Nous avons commencé par la trail « 1-C », qui s’est bien faite molo, puis nous avons décidé d’aller dans la trail 5, ou il y a de beaux caps de roches. C’est là que nos deux amis ont décidé qu’ils voulaient du défi. Résultat : deux bris dans la première heure de trail.

Le premier bris était la braquette du ram assist. On a pu la réparer sur place en soudant la pièce brisée. Eh oui, ce qui est vraiment génial dans ce parc, c’est que les employés sont très bien équipés : nous avions donc une soudeuse à notre disposition à l’entrée du parc pour les réparations. Pour le deuxième bris, malheureusement, cela n’a pas été aussi facile. Les 5 studs de la roue arrière droite ont cassé. En levant le truck, on a constaté que les studs étaient filetés (essieu de marque G2.) Les studs filetés ne sont pas un standard; nous avons donc essayé de percer des trous plus gros sur le bout de l’essieu pour pouvoir faire entrer des vrais studs de roue. On était équipés d’une génératrice “inverter”, ce qui nous a permis d’utiliser la perceuse dans le bois. On a malheureusement brisé la mèche. Nous avons donc dû sortir du parc chercher de nouvelles mèches et d’autres studs puisque nous n’en avions pas assez. Évidemment, les grosseurs de mèche étaient introuvables. On s’est donc dit qu’on allait essayer avec des mèches plus petites. Comble de malheur, la pluie battante s’est mise de la partie, 30mm en quelques heures, en plus du tonnerre. Puisque cela n’était pas sécuritaire, nous avons appelé la réception du parc pour voir les possibilités qui s’offraient à nous. Le staff était très compréhensif et nous a apporté leur aide : extension, perceuse, etc., moyennant  un don volontaire de notre part. Voyant que la pluie persiste, ils nous ont offert de revenir le lendemain matin très tôt pour faire les réparations. Le camion dormira donc dans le parc. Le staff nous a même dit qu’ils avaient un essieu stock de JKU Rubicon qui trainait dans leurs pièces, et ont accepté de nous le vendre pour 40$. Sachant que ça valait plus que ça, nous avons donc été très généreux  avec notre don volontaire a la fin.

Le lendemain matin, la pluie ayant cessé, nous nous sommes tous  rendus au parc, motivés et gonflés à bloc, pour profiter de notre dernière journée. Tel que promis la veille, une personne du parc nous attendait très tôt a l’entré du parc avec l’essieu. 1h30 plus tard, essieu changé, nous démarrions le JKU! Malheureusement, le véhicule ayant dormi le nez en l’air sous la pluie, la batterie a fait défaillance et nous nous sommes résignés à le rapporter à la remorque. Nous partirons donc, les 3 véhicules restants, pour explorer une nouvelle partie du parc. 1h plus tard, la braquette du premier véhicule se brisa à un endroit différent. On l’a donc rapporté lui aussi à la remorque. Les deux derniers véhicules en état en ont donc profité pour se promener, en faisant attention de ne rien faire d’extrême, tout en s’amusant dans les trails de couleur noir. En fin de journée, nous sommes passés dans la section avant du parc, là où se sont déroulé la veille les compétitions. Il s’agissait de parcours de rock crawling, très technique, demandant absolument un guide. Nous l’avons essayé, en nous disant que si nous brisions, nous n’étions pas très loin de nos remorques.

En résumé, nous avons, malgré tout, adoré notre fin de semaine en Pensylvanie à Rausch Creek! Nous aurions voulu faire plus de trails, mais malgré la situation nous en avons quand même profité comme on pouvait! Nous y retournerons forcément l’an prochain, étant donné la proximité avec Montréal. La prochaine fois, nous allons prévoir 3 jours de hors-route.

Nous devons d’ailleurs remercier toute l’équipe de Rausch Creek. Leur disponibilité et leur compréhension ont fait que nous avons pu apprécier notre week-end. Excellent service!