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C’est un départ pour l’équipe ALDO Racing au rallye Desafio Inca au Pérou

 

Montréal, 14 septembre 2018 — Les pilotes David Bensadoun et Patrick Beaulé de l’équipe ALDO Racing ont pris le départ jeudi soir du podium d’honneur de l’édition 2018 du rallye Desafio Inca à partir de l’oasis de Huacachina situé en plein désert d’Ica dans le sud-ouest du Pérou. Ce court parcours de liaison les a menés au bivouac d’Ica d’où ils se sont élancés vendredi matin pour disputer la première étape spéciale de vitesse chronométrée de la journée. Pour les Québécois, il s’agit d’une première participation à cette course de trois jours, qui fait partie de la série Dakar Desafio Inca. L’équipe ALDO espère ainsi se remettre en forme pour le Dakar 2019 en janvier, rallye auquel ils sont déjà inscrits.

 

 

Au volant d’un véhicule hors-route côte à côte (SxS) Can-Am Maverick X3 XRS inscrit dans la catégorie 3,1 pour UTV Open avec moteur turbocompressé, David et Patrick se retrouvent parmi les 82 véhicules répartis en quatre catégories avec plusieurs subdivisions par catégorie. Ce rallye de vitesse de trois jours se terminera le dimanche 16 septembre.

 

Le départ et l’arrivée des cinq étapes du Desafio Inca se feront d’un bivouac fixe à Ica. Les deux premières journées des spéciales chronométrées de vitesse dans les sables fins du Pérou seront composées de boucles de deux tours chaque jour avec modifications majeures au deuxième passage de la journée. La cinquième et ultime étape se terminera dimanche vers 14 heures, heure locale d’Ica. Le convoi reprendra alors la route pour défiler devant la foule vers le podium d’honneur d’Huacachina.

 

Questionné à propos de ses objectifs au Desafio, David Bensadoun avait ceci à dire : « Notre objectif est de se servir de cette course pour perfectionner notre pilotage. Aujourd’hui, nous allons traverser 300 km de dunes. Une grosse journée au Dakar est d’environ 180 kilomètres ! Les pilotes locaux, inscrits en grand nombre, sont très rapides et connaissent le désert comme le fond de leur poche. Ils sont capables de très bien lire le désert. Hier, j’ai appris que lorsqu’on monte une dune et qu’on voit un soupçon de noir à la crête, cela veut dire qu’il y a un « cendrier », une expression péruvienne pour dire qu’il y a un trou rempli de sable très mou de l’autre côté de la dune. Un endroit où l’on ne veut pas aller.

 

« Il est tout à fait fascinant de voir ici le nombre de produits Can-Am construits chez nous au Québec. Le Maverick est le véhicule de course par excellence ici dans le désert du Pérou, » a conclut David Bensadoun.

 

Mercredi au Pérou, David Bensadoun et Patrick Beaulé ont eu l’occasion de faire un essai intensif du Maverick afin de peaufiner leurs réglages. « Nous sommes allés tester le Maverick et nous avons fait des changements majeurs sur la suspension et la pression des pneus. Tout était trop mou. Pour le reste, c’était magnifique; puissance, confort, espace pour les longues jambes de David et un excellent champ de vision. En plus, David est loin d’avoir perdu la main. On dirait dit qu’il avait roulé dans les dunes toute sa vie ! Les gens de la place nous ont dit de ne pas prendre cette course à la légère, car il n’est pas tombé de pluie depuis longtemps et que le sable est très mou. »

Stephan Desrochers, le coordonnateur d’ALDO Racing, est présent au Pérou pour assister les pilotes de l’équipe. Il nous donne ses impressions après deux jours passés sur place. « Le bivouac est assez grand, ce qui nous donne amplement de place pour circuler et peut-être dormir en paix. Cependant, la communication avec les mécaniciens de l’équipe péruvienne Can-Am avec laquelle nous avons un contrat de location avec service complet pour le Maverick n’est pas évidente puisqu’on ne parle pas la même langue. Seulement, l’un d’entre eux parle et comprend l’anglais, mais il faut souvent utiliser le programme de traduction Google pour passer le message. On arrive tout de même par se comprendre et l’on apprend aussi un peu l’espagnol sud-américain. »

 

À la suite de chaque journée de compétition du rallye Desafio Inca, les médias et les amateurs pourront suivre les activités quotidiennes et les résultats de l’équipe ALDO Racing sur leur page Facebook au https://www.facebook.com/aldoracingteam/. Un communiqué final sera publié le dimanche 16 septembre à la conclusion du rallye.

 

La participation d’ALDO Racing au Desafio Inca est le fruit d’un partenariat avec le Groupe ALDO, E.F. Walters, Stingray, SAJO, la Corporation Vitesse Transport, le Groupe OEC et Investissements Fesh-Fesh.

Photo de David au volant du Can-Am Maverick X3 XRS SxS

Photo de Patrick Beaulé et David Bensadoun devant le stand d’ALDO Racing

Photo de la ligne des produits Can-Am au rallye Desafio Inca

Crédit photo : Stephan Desrochers/Équipe ALDO Racing

 

Source :

Max d’Orsonnens

514-246-8909

maxdo@videotron.ca

Aldo Racing au Pérou pour le rallye-raid Desafio Inca

4x4setup Magazine supporte le mouvement SAUVONS NOTRE PASSION

INITIATIVE DU MOUVEMENT :

Depuis quelques années, tous les amateurs de sports motorisés sont de plus en plus pénalisés, car les propriétaires de sites de compétitions du Québec ressentent une pression constante initiée par des citoyens des diverses municipalités où se retrouvent des circuits de course afin que soient restreintes, voir même abandonnées leurs activités. Le 26 juin 2018, la ville de Saint-Pie de Bagot a même adopté le règlement 235 permettant au service de police d’émettre des contraventions au propriétaire et promoteurs de la piste de Sanair, et ce, durant un évènement, pour « bruit excessif ». Un complexe pourtant établit depuis maintenant 50 ans !
Ce règlement crée un précédent, et pourrait être adopté par d’autres municipalités du Québec. Ce type de règlement nuit aux activités d’une piste de course et pourrait même conduire à sa fermeture. Les amateurs de sports motorisés souhaitent conserver leurs acquis et poursuivre l’exercice de leur passion dans des milieux sécuritaires, encadrés et légaux, tout en continuant de contribuer aux revenus des municipalités pour lesquelles des taxes sont versées.
En plus de la pression que subissent les promoteurs venant des citoyens ou de certaines municipalités, les promoteurs de sites de sports motorisés ont aussi à gérer les relations avec la Commission de protection du territoire agricole du Québec. Comme la plupart des sites de courses sont actuellement sur des terrains agricoles bénéficiant de droits acquis pour avoir été utilisés à des fins autres que l’agriculture avant 1978, les promoteurs ont aussi à se battre pour faire reconnaître ces droits sur la nature des activités. Ce facteur s’ajoute aux autres éléments avec lesquels les propriétaires et promoteurs de pistes de course ont à se battre pour conserver leur piste ouverte.

OBJECTIF DU MOUVEMENT :

1. Rassembler les amateurs et les travailleurs de cette industrie pour démontrer aux citoyens, à nos dirigeants et à nos décideurs, le vrai portait et les impacts du sport motorisé au Québec. Démontrer qu’il s’agit de pères et de mères de famille, de jeunes adultes ou encore d’adolescents en devenir, pour qui le sport motorisé est une passion, un loisir au même titre que peut l’être le hockey, le soccer, baseball ou tout autre sport collectif prisé par les résidents du Québec, toutes origines confondues.
2. Faire la démonstration que l’ensemble des activités de sports motorisés est une industrie majeure dans la belle province et qu’elle génère des retombées économiques et touristiques majeures pour tout le Québec.
3. Préserver la quiétude et l’ordre public sur les routes du Québec, et préserver un bilan routier positif. Les circuits de course comblent un besoin de défoulement qui est encadré et sécuritaire. Afin de préserver l’ordre et la paix publics, il est important de maintenir nos pistes et circuits de course bien en vie afin que les amateurs de vitesse poursuivre leurs activités en circuits fermés plutôt que sur les routes.
4. L’objectif ultime du mouvement est d’obtenir des autorités gouvernementales du Québec la mise en place et l’adoption éventuelle d’un projet de loi qui rendrait obligatoire la négociation d’ententes à l’amiable entre les municipalités concernées, les propriétaires de sites de compétitions de sports motorisés et les promoteurs d’évènements, et ce, à la satisfaction des parties concernées. À défaut d’en venir à des ententes négociées, en toute bonne foi entre les parties, le gouvernement provincial se réservera le droit de nommer un médiateur spécial afin mener à terme ladite entente et ce, excluant, dans tous les cas, la fermeture ou la vente obligée des sites de compétitions déjà en place ou tout projet d’implantation de nouveaux sites.

L’INITIATEUR DU PROJET

Fort connu dans le milieu du sport motorisé depuis plus de 20 ans, monsieur Martin D’Anjou est le président des Évènements Festidrag Inc. et coproducteur et animateur de l’émission Festidrag.TV diffusée sur une multitude de plateformes télévisuelles et web. Il jouit d’une réputation exemplaire dans le milieu, possède de nombreux contacts et bénéficie d’une tribune de premier plan pour diffuser et parler du mouvement. Reconnu comme un rassembleur, monsieur D’Anjou a su s’entourer de personnalités connues et reconnues dans le milieu du sport motorisé et aussi dans le monde des médias. Tous appuient et se joignent à la cause et au mouvement.

BERTRAND GODIN, PORTE-PAROLE

Monsieur Bertrand Godin pilote automobile, formateur à l’École nationale de police de Nicolet, chroniqueur automobile, mais aussi porte-parole en matière de sécurité routière et prévention au Québec, a accepté d’emblée le rôle de porte-parole du mouvement « Sauvons notre passion ».

DES APPUIS DE TAILLE :

Plusieurs personnalités connues du milieu de sport motorisé ont manifesté leur appui au mouvement notamment :
  • Dany Bernier « Babu », animateur radio populaire dans la région de Québec ;
  • Sylvain Bourgeois promoteur d’évènements et porte-parole de « Légèrement crinqué » ;
  • Patrice Brisebois, ex-joueur de hockey de la ligue nationale et aussi pilote automobile ;
  • Patrick Carpentier, pilote automobile et chroniqueur télé ;
  • Didier Schrannen, pilote automobile et chroniqueur télé ;
  • Claude Bourbonnais, pilote automobile et instructeur
  • Andrew Ranger, pilote automobile et instructeur
  • Louis-Philippe Dumoulin, pilote automobile et instructeur
  • Jean-François Dumoulin, pilote automobile et instructeur
Pour n’en nommer que quelques-uns.
À ces personnalités de renoms il faut ajouter tous les pilotes amateurs, semi-professionnels et professionnels du Québec. Ils sont quelques milliers. Évidemment, tous les propriétaires et locateurs des différents sites de compétitions du Québec ainsi que tous les promoteurs d’évènements indépendants du monde du sport motorisé québécois. Le mouvement s’étend même à l’industrie du camionnage qui ont aussi manifesté leur appui à la cause, plus particulièrement monsieur Daniel Beaulieu de « L’heure juste du camionneur » et « Truck Stop Québec » qui profite d’un des auditoires web les plus imposants de l’industrie. Le monde de la moto est aussi bien représenté avec l’appui du constructeur connu Jean-Jacques Leduc ainsi que le pilote de Motocross« Freestyle »Benoît Milot, qui a parcouru le monde entier pour exercer sn talent exceptionnel… développé d’abord au Québec !

LE RASSEMBLEMENT DU 3 SEPTEMBRE 2018

Tous les amateurs et passionnés de sports motorisés du Québec, toutes catégories confondues, sont invités au regroupement pacifique Sauvons notre passion, le lundi 3 septembre 2018 à l’Assemblée nationale du Québec, sous le thème « JE LAISSE MA TRACE ». Nous souhaitons de façon symbolique encercler le Parlement de Québec par une chaîne humaine d’amateurs et supporteurs du sport motorisé québécois.

LE 3 SEPTEMBRE, JE LAISSE MA TRACE

Laisser notre trace ne signifie pas faire des shows de boucane, des traces de pneus ou tout geste illégal. Nous souhaitons laisser notre trace en tant que COLLECTIVITÉ et aussi pour faire la démonstration à tous, que nous ne sommes PLUS simplement des « brûleurs de gaz » ou des « crieurs de pneus ». Nous demandons à ce que notre passion soit respectée alors, le 3 septembre respectons aussi tout le monde dans le cadre de ce rassemblement. Laisser notre trace c’est nous faire voir et nous faire entendre par tous les gens qui ne nous connaissent pas avant cette journée qui sera déterminante pour le sport motorisé québécois.
L’organisation de ce rassemblement pacifique a été planifiée de façon professionnelle et sera effectuée en toute légalité. L’organisation s’est assurée d’obtenir les autorisations nécessaires à la tenue de ce rassemblement. D’ailleurs, à l’Assemblée nationale, des agents de sécurité et Ambulance St-Jean seront sur place afin d’assister les participants au cas de besoin. Un service sanitaire sera également disponible sur le site de l’évènement.
TOUTE ORGANISATION QUI SOUHAITERAIT SUPPORTER LE MOUVEMENT ET LA CAUSE EST LA BIENVENUE. NOUS VOUS RAPPELONS QUE CELA DOIT ÊTRE FAIT PACIFIQUEMENT ET DANS LE RESPECT DE L’ORDRE PUBLIC. SI VOUS REVENDIQUEZ AUTRE CHOSE QUE CE QUI A ÉTÉ DÉCRIT PLUS HAUT, NOUS VOUS INVITONS À FAIRE LES DÉMARCHES QUI S’IMPOSENT POUR CRÉER VOTRE PROPRE MANIFESTATION OU RASSEMBLEMENT. IL NE S’AGIT PAS D’UNE MANIFESTATION D’AUTRE NATURE ET OBJECTIFS QUE CEUX DÉCRITS AUX PRÉSENTES. L’ORGANISATION N’ENDOSSERA AUCUNE AUTRE CAUSE ET DÉSORDRE OCCASIONNÉ PAR DES MANIFESTANTS N’AYANT PAS LES MÊMES OBJECTIFS QUE LES PRÉSENTES.

AFFICHEZ LES COULEURS DE VOTRE ÉQUIPE DE COURSE FAVORITE !

Pour l’occasion, nous vous invitons à arborer les couleurs de votre écurie de course ou de votre pilote favori ! Portez des vêtements de course, apportez des drapeaux, flûtes et trompettes, tout ce qui aidera à nous faire remarquer et entendre !

DÉROULEMENT

  • 8 h à 12 h : Arrivée des participants (apportez votre pique-nique !)
  • 12 h : Prise de parole des intervenants (Martin D’Anjou, Bertrand Godin, politiciens, …)
  • 12 h 30 : Explications du parcours et du déroulement de la marche
  • 13 h : Départ
  • 14 h 30 : Retour au point de départ, prise de parole
  • 15 h : Fin

INFORMATIONS IMPORTANTES

DATE & HEURE :
  • Lundi 3 septembre 2018 (beau temps, mauvais temps)
  • 8 h à 12 h : Arrivée
  • 13 h : Départ de la marche
LIEU :
Assemblée nationale du Québec, 1035 rue des Parlementaires, Québec, QC, G1A 1A3
SITE WEB :

DÉPLACEMENT ET STATIONNEMENTS

** Ne vous dirigez pas vers la Colline parlementaire avec votre véhicule. Il ne faut pas congestionner le Vieux-Québec et la Colline parlementaire et troubler l’ordre public. Il faut minimiser les impacts négatifs et les débordements de gens ou groupes mal intentionnés qui pourraient nuire à l’image du mouvement.
Afin d’éviter la congestion et le manque de stationnements, nous vous recommandons fortement d’utiliser les Parc-o-bus et le service de transport du RTC.
Informations sur les parc-o-bus :
Prévoir un itinéraire :
Informations sur les parcours, horaires et arrêts :
Le tarif en monnaie exacte est de 3,50 $ par déplacement, pour plus de détails :
Vous pouvez également utiliser « RTC Nomade temps réel » pour l’information en temps réel. L’application mobile peut être téléchargée sur l’Apple Store et Google Play :

LOI SUR LES CONVOIS

L’organisation du rassemblement « Sauvons Notre Passion » tient à préciser qu’elle n’est pas responsable de l’organisation de convois pour le déplacement au lieu de rassemblement. Ce sont des initiatives externes. Cependant, nous invitons fortement les organisateurs de convois à s’informer sur la façon de procéder pour l’organisation d’un convoi légal.
Comment monter en convoi et être légal ? — Loi sur les convois.
335. Le conducteur d’un véhicule routier qui en suit un autre doit le faire à une distance prudente et raisonnable en tenant compte de la vitesse, de la densité de la circulation, des conditions atmosphériques et de l’état de la chaussée.
336. Sur un chemin public où la vitesse maximale permise est de 70 km/h ou plus, les conducteurs de véhicules routiers qui circulent en convoi doivent laisser, entre eux un espace suffisant pour permettre à ceux qui les dépassent d’occuper sans danger l’espace intermédiaire.
Vulgarisation :rester à une distance sécuritaire de la voiture devant vous, tout en considérant les conditions environnantes (circulation, météo, état de la route, etc.). Il faut également permettre aux personnes qui voudraient dépasser le convoi de pouvoir s’insérer entre les voitures du convoi et de continuer le dépassement dans la voie de gauche lorsque voulu.

LOI SUR LES VÉHICULES MODIFIÉS

Voici ici quelques lois sur les voitures modifiées qui pourraient vous aider à éviter des contraventions.

REMERCIEMENTS SPÉCIAUX

Nous sommes très heureux de l’organisation de cet évènement et le tout ne serait pas possible sans tous ces gens passionnés qui ont participé à la création des documents, des vidéos promotionnels, du site Internet et bien plus. Nous tenons également à remercier : le lieutenant Richard Hamel, du Service de Police de la Ville de Québec, madame Karina Leblanc et madame Brigitte Bédard de la Direction de la Sécurité du Parlement.

Les secrets cachés de Jeep

Au fil des ans la marque Jeep nous a habitués à cacher quelques surprises dans leurs véhicules. Plus communément appelés Easter Eggs en anglais ou œufs de pâques, ces petites surprises se définissent souvent en représentation, un peu partout sur le véhicule, en lien avec le modèle ou la marque de celui-ci. En voici quelques-un dans différents modèles du fabricant. Plusieurs de ceux-ci se retrouvent dans le jeep Renegade.

Commençons par une des plus populaires , la pédale repose-pied du jeep Renegade, qui représente en fait un code morse. N’ayant pas personnellement fait partie des scouts étant jeune, j’ai dû consulter le web et le code voudrait en fait dire.

Sand.

Snow

River

Rock

On passe ensuite au pare-brise avant et arrière, où le fabricant a décidé de cacher quelques petits dessins. Dans la vitre avant, on a placé un dessin du classique Jeep Willys, jeep envoyé pour l’armée américaine lors de la Deuxième Guerre mondiale. 

On le retrouve entre autres dans le Jeep Renegade, le Grand Cherokee, le Wrangler et le Cherokee.

Pour la vitre arrière du Renegade, on retrouve une représentation du sasquatch, un emblème de vie hors des villes.

 

On va passer rapidement sur le prochain, la compagnie a placé à plusieurs endroits et sur plusieurs modèles le logo de la grille avant du jeep à 7 fentes. Vous en retrouverez un peu partout c’est-à-dire dans les lumières avant et arrière du Renegade, gravé dans la console de miroir, porte arrière du coffre et à plusieurs autre endroit.

 

 

Plusieurs cartes se retrouvent dissimulées dans les véhicules. Dans la majorité des cas il s’agit de la carte de l’Utah, endroit très prisé et reconnu pour ses attributs hors route. Dans les consoles appuis bras, dans l’espace rangement des portes, compartiments de rangements devant votre levier de vitesse.

 

Le fameux X qui n’a pas été très populaire auprès du public que l’on peut voir sur les feux arrière du modèle Renegade se retrouve à quelques endroits sur le véhicule. Le X est une représentation afin de rappeler celui que l’on retrouve sur les bidons d’essence que l’on retrouvait sur les premiers jeeps envoyés au combat.

 

On en retrouve sur le toit, ou dans les porte-verres au fond. On peut apercevoir aussi une araignée lorsque l’on ouvre la porte du réservoir d’essence. Cette représentation se veut l’image du type de bestiole que l’on peut retrouver dans les lieux plus éloignés.

Certains diront qu’on peut trouver environ 30 à 40 secrets comme ça, mais en voici les principales selon nous. Il s’agit quand même de beaux efforts de la marque afin de faire un petit quelque chose de plus même si ça n’apporte rien aux performances du véhicule.

Dave Daneault chroniqueur 4x4setup magazine

Restaurer de vieux outils

Dans le monde du hors route une grande partie des passionnés sont aussi passionnés de fabrication. Vous avez sûrement constaté, dans l’évantail d’articles du magazine, que nous essayons de couvrir aussi cet aspect qui, selon nous, est très important pour nos lecteurs. Ce qui m’amène d’ailleurs à ma petite chronique de cette semaine.

Je suis moi-même très intéressé par les outils neufs ou anciens et particulièrement par la restauration de vieux outils. C’est d’ailleurs un ami proche qui m’a fait découvrir cet aspect des outils.

Cette semaine j’ai décidé de vous montrer la restauration que j’ai faite d’un étau.

Il y a plusieurs avantages à restaurer un outil plus ancien. Dans certain cas, vous pouvez sauver un montant considérable d’argent. Malheureusement ceci n’est pas garanti à chaque fois, tout dépend si vous réussissez à dénicher une perle rare. Dans mon cas c’est ce qui est arrivé. Je cherchais depuis longtemps un étau robuste, ceux qu’on retrouve dans les magasins à grande surface sont souvent petits ou manquent de robustesse. Oui je sais qu’il est possible d’en trouver des gros très résistants, mais les coûts sont au-delà du budget que je voulais consacrer à cet achat.

Donc, un ami à moi possédais, via son père, un vieil étau. Je me suis  arranger avec lui en procédant à un un troc contre un autre outil qui ne me servait plus. L’étau paraissait un peu mal en point, mais bien sûr la rouille donne souvent une impression pire que la réalité.

 

J’ai donc commencé par un bon nettoyage avec un produit décapant assez puissant pour retirer les vieilles graisses et saletés logées depuis plusieurs années.

 

 

 

 

 

 

Par la suite, afin de retirer la rouille, nous avons passé un sablé au buffer à la grandeur de l’outil, mais étant donné le nombre de ”racoins” on à complété à la main et avec une brosse d’acier.

 

Une fois le rouille retirée, nous avons pu constater les dommages. On s’est aperçu qu’il y avait un trou sur le devant de l’étau qui avait été à l’époque rempli avec une sorte de pâte. On a donc retiré cette pâte à l’aide d’un buffer et tout nettoyé de nouveau.

 

J’ai rempli le trou en soudant par-dessus et ensuite fait disparaître les traces de la soudeuse à l’aide d’un buffer.

J’ai ensuite choisi une couleur que je trouvais à mon goût, et pris soin de choisir une peinture possédant une bonne résistance.

 

 

 

J’ai par la suite graissé les parties mobiles. Étant donné que nous avons parfois des pièces un peu plus fragiles, j’ai acheté deux protèges-serres qui évitent d’abîmer les morceaux que vous y pincez.

 .

Et vous quel outil avez-vous restauré ?

Dave Daneault, chroniqueur 4×4 set-up magazine.

De l’overlanding de luxe

La compagnie Black Series Campers inc. est une entreprise familiale qui est en affaires depuis maintenant près de 10 ans. Nous leur avons demandé si le marché Canadien était dans leur ligne de mire et leur réponse fut assez claire : la compagnie a déjà approché certains commerçants du Canada.  Leurs remorques respectent les standards DOT. La famille a ainsi produit environ 10 000 remorques depuis leur début.

Cette semaine je vous présente un super produit : un campeur hors-route produit par eux. Sachez que plusieurs modèles sont disponibles mais je voulais vous présenter un de ceux qui ont attiré mon attention par sa qualité de conception.

Il est donc possible de choisir parmi  8 options. Dépandament de vos besoins, 4 modèles que je décrirais plus comme des remorques dépliables… Ou 4 types roulotte hors route. Votre choix sera bien sûr motivé par vos besoins, types d’excursions, types de terrain et, bien sûr, votre budget.Le modèle que j’ai décidé de vous présenter est le modèle HQ19, qui est selon moi le modèle le plus haut de gamme qu’offre la compagnie.

 

SUSPENSION:

Du côté de la suspension la compagnie a travaillé à développer une suspension la plus solide possible. Ils ont fabriqué eux-même les bras de suspension. C’est un système à quatre amortisseur qui vient travailler sous le véhicule.

 

L’INTÉRIEUR:

L’intérieur offre un luxe très surprenant . Des produits de qualité comme les fini bois ou même les vrais cuirs donnent un look assez tape-à-l’oeil. Beaucoup de luxe que certain pourrait juger inutile en sentier mais qui pour d’autre pourrait être très apprécié.

 

  

La compagnie offre une garantie raisonnable de 5 ans sur la structure et plusieurs autres composantes.

 

LES PIÈCES :

Salle de bain toute équipée comprenant toilette, un évier, une douche et même une machine à laver.

 

La cuisine comprend les accessoires habituels sois le four, le micro-onde, et le réfrigérateur

 

La chambre à coucher offre une très bonne dimension pour le lit ainsi que du rangement.

Les deux panneaux solaires de 150 watts montés sur le toit de la remorque vous permettent de recharger vos 4 batteries ce qui est un gros plus lorsque vous êtes loin des points de services.

En ce qui concerne le prix… Bien on parle d’un 59 999 $ US.. Mais si vous trouvez le prix un peu trop élevé pour votre budget, sachez que la compagnie offre beaucoup d’autres modèles adaptés à plusieurs sortes de portefeuilles.

Le système d’attache remorque est un système conçu pour le hors route qui vous permet une rotation de 360 dégrée. Ce petit avantage n’est pas à négliger pour les amateurs de sentier plus… vallonneux.

Comme le modèle PATRON par exemple qui est beaucoup plus petit et qui offre une expérience un peu moins luxueuse, mais tout autant agréable selon nous.

PATRON

Qui est affiché à un prix de vente de 22 999 $ US.

Ce modèle est plus de type remorques dépliables. Il possède le même setup de suspension indépendant avec quatre amortisseurs que les autres modèlent, Setup conçu d’ailleurs par la compagnie. Le modèle comprend une cuisinière extérieure en acier inoxydable. Avec une cuisinière intégrée et un brûleur à trois ronds. La tente peut être montée facilement en 8 minutes par deux personnes.

 

 

 

Ce modèle possède deux espaces-lits de grandeur très raisonnable munie d’éclairage à la D.E.L..

Étant donné la grosseur de ce modèle, qui est plus petit, il est bien sûr plus facile pour vous d’attaquer des terrains plus avancés.

 

Voici un petit album des différents modèles disponibles. Vous trouverez tout l’information sur leur site web à l’adresse suivante: https://www.blackseriescamper.com/index.html

Petits trucs de calcul de matériel pour vos projets.

Bonjour chers lecteurs de 4×4 setup. 

C’est Michael, le soudeur, qui vous écrit pour vous donner quelques trucs pour calculer vos matériels et comment calculer vos angles de façon facile. 

Commençons par comment calculer le materiel dont vous aurez besoin pour votre projet. 

Pour calculer du tube rond ou carré, un ruban à mesurer est pas mal la seule façon de bien mesurer. Pour faire plier des morceaux ou calculer des plaques, les prochain trucs vont vous aider. 

Première chose, quel matériel voulez–vous utiliser pour votre projet? C’est sûr qu’un bumper en aluminium ou en stainless va vous coûter un prix de fou. Mais une skid plate faite en aluminium est belle et assez forte.  

Quand vous avez choisi votre materiel, vous devez compter quelles dimensions vous avez de besoin. Il y a plusieurs différentes façons de calculer le materiel nécessaire.

Le façon la plus facile est celle avec le carton. Allez au magasin pour les décorations et bricolage allez vous chercher quelques feuilles de carton minces. Après, faites un assemblage/decoupage de votre morceau en carton pour que vos morceaux de carton vous donnent une appreciation réaliste des dimensions de chaque pièce. Vous pouvez couper et coller vos morceaux ensemble et voir votre création prendre vie. Ou, si vous faite des réparations sur votre véhicule, vous pouvez avoir des morceaux qui feront exactement a leur place. 

Après  quelques fois et quelques années à faire des réparations, vous en viendrez à être capable de tracer sur une feuille de métal avec quelques mesures. Mais en attendant, un modèle en carton reste la façon la plus facile et la moins coûteuse de procéder. 

Vous pouvez aussi juste mesurer et prendre notes de vos grandeurs. Toutefois, ça laisse un peu plus de place à l’erreur.

Avec ces trucs vous êtes capable de calculer ce dont vous avez besoin. N’oubliez pas que si vous devez l’attacher sur votre véhicule, vous devez planifier avoir assez de place pour vos mains et un ratchet! Sinon vous risquez de vous détester!  

Un des aspect de la fabrication avec lequel beaucoup ont de la difficulté est de calculer les angles pour pouvoir faire suivre les angles de votre véhicule. 

La façon très complexe est de prendre un rapporteur d’angles pour trouver vos angles, couper en consequence et essayer de faire fonctionner le tout ensemble.

Façon facile et efficace: dans mon cas, je prend une baguette à souder en aluminium pour t.i.g et je plie la baguette pour avoir le même angle. Après je mets la baguette sur ma table de travail avec un carton ou un morceau de bois. Je trace ensuite l’angle que je viens de ”calquer” et ensuite, je trace une ligne de la même largeur que mon morceau parallèle à ma première ligne. Là où les ligne se joignent, vous aurez votre angle à couper avec aucun des morceaux plus gros que l’autre ou de remplissage inutile à faire. 

Si vous voulez faire plier des morceaux sauf que vous ne savez pas l’angle nécessaire, certaines shops vont être capable de plier un tube ou un morceau si vous leur apporter une baguette pliée avec les profils que vous voulez. 

J’espère que ces trucs vont vous aider dans vos projets futurs. 

Michael Couturier 

@Michaelmobilewelding sur Facebook. 

Crédit photo principale de l’article: Crummy Welding, LLC

visitez leur site web: http://www.crummywelding.com/

4x4setup magazine est toujours à la recherche de chroniqueurs.

4x4setup magazine est toujours à la recherche de chroniqueurs. Nous cherchons de nouvelles personnes homme ou femme, prêtes à nous partager leurs projets, expériences et avis en lien avec notre passion. Vous avez des compétences en mécanique, modifications ou fabrications et vous seriez prêts à nous partager votre expérience? Nous serions très heureux de vous avoir dans notre équipe. Que se soit des articles plus techniques ou même la base sachez que ce c’est toujours intéressant pour nos lecteurs. Le magazine joui d’une très belle progression et nous voulons l’amener encore plus loin, aimeriez-vous nous aider? Dave Daneault chroniqueur en chef 4x4setup magazine

 

La Trans-Labrador Highway

Tout est une question de perspective. Lorsque nous avons demandé à la responsable du camping où se situait le terrain de jeux pour les enfants, elle nous a répondu qu’il n’y en avait plus, mais que les enfants pouvaient creuser partout où il y avait du sable. Lorsque nous lui avons demandé si on pouvait faire un feu, elle nous a répondu que ce n’était pas possible car ils avaient été évacués cinq fois dans les deux dernières années pour les feux de forêt. Après les procédures d’inscription, elle a rajouté que c’est la saison des moustiques et des ours donc toute nourriture doit être rangée après le coucher du soleil et nous conseille d’être prudent sur le site. Nous avons probablement poussé notre chance lorsque nous avons demandé quelle était la condition de la route 510 de la Trans-Labrador Highway. Se doutant même avant de poser la question que la réponse serait probablement négative : Elle nous répondit qu’il y avait eu un accident mortel dans les derniers jours!

Pendant un instant, nous nous sommes remis en doute concernant notre choix de vacances estivales mais tous ces facteurs font partis de l’aventure et nous aimons l’aventure. Nous étions dans le seul camping de Happy Valley-Goose Bay, Labrador, au 53e parallèle. Dernier endroit pour faire les réserves de carburant et de nourriture avant de traverser un des plus longs tronçons de route sans services en Amérique du Nord.

La Trans-Labrador Highway traverse le Labrador d’ouest en est sur une distance approximative de 1200 kilomètres, dont environ 60% sur une surface de gravier. La dernière section, appelé 510, reliant Goose Bay à Red Bay a été complétée il y a environ 5 ans. Ce qui nous donne une boucle très intéressante de 5000km, si l’on revient en traversant Terre-Neuve, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick. C’est pour cette version que nous avons optée.

Notre périple avait commencé quelques jours plus tôt avec notre premier arrêt pour la nuit à Manic 5 et ainsi profiter de la visite gratuite des installations hydro-électrique. Le Barrage, qui est le plus grand à voûtes multiples du monde, est très impressionnant avec sa longueur de 1,3 kilomètre et son réservoir de deux milles kilomètres carrés. Aussitôt la visite terminée, nous avons repris la route, direction Fermont. À mi-chemin, l’ombre de Gagnon-ville plane toujours et des terrepleins apparaissent au centre de la route. Cette ville minière, qui a été complètement rasée dans les années 80, nous laisse perplexe et on se prend au jeu d’imaginer où se situaient les bâtiments principaux. Les sections de routes pavées sont en très mauvais états et nous attendons avec impatience de rouler sur le gravier.

Peu avant l’arrivée à Fermont, le paysage lunaire de la mine du Mont Wright nous donne un avant goût de l’ampleur des travaux miniers de la région. Le camion de 250 tonnes installé à l’entrée de la ville fait le plaisir de tous les visiteurs et difficile de résister à la tentation de prendre une photo. Il n’y a qu’un seul camping à Fermont, constitué à 99% de saisonniers et nous somme les seuls représentants du 1%. Fraichement construit, ce camping a battu le record du meilleur ratio qualité/prix : 15$ avec tous les services, douches gratuites et du bois à volonté.

 

Nous avions prévu partir tôt pour franchir la section de 600km entre Fermont et Goose-Bay, ne sachant pas en quel état serait la route. À notre grande surprise, la route est pavée sur plus de 80% et en très bon état. Nous avons croisé plusieurs sections qui ont été ravagées par les feux de forêt et en avons profité pour expliquer aux enfants l’ampleur que peut prendre une négligence à ce sujet. Étant à jour dans notre itinéraire, nous prenons une journée de repos pour visiter la région de Happy Valley- Goose Bay.

Une des règles fondamentales d’un Overlander est : Si vous cherchez quelque chose, demandez aux locaux! C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés à North River, dans une communauté autochtone, sur une magnifique plage de sable blanc au grand plaisir de toute la famille. Après une belle après midi de baignade, quoi de mieux qu’un bon repas au restaurant pour fêter le petit dernier de la famille. Encore une fois, suite à une discussion avec les gens de la place, nous avons fait la découverte du restaurant Jungle’s Jim qui nous a conquis avec son décor semi-Hawaï, semi-Safari et un service hors-pair.

Il était maintenant le temps de reprendre la route afin de compléter la dernière section de la Trans-Labrador. Selon nos informations, la distance avant le prochain ravitaillement de carburant serait de 400km, apporter deux Jerry cans supplémentaires semblait une bonne idée. Cette section est 100% gravier jusqu’à Red Bay mais très bien entretenue. Il y a trois haltes au fil de la route pour se dégourdir et plusieurs rivières pour taquiner le poisson. La végétation et le paysage changent du tout au tout lorsque l’on se rapproche de notre objectif et les petits villages de pêcheurs comme Mary Harbour et Port Hope Simpson font leur apparition. Apercevoir la côte et une aussi vaste étendue d’eau, en arrivant à Red Bay, est quelque peu déstabilisant après autant de kilomètres de routes forestières mais très satisfaisant.

Le parc provincial de Pinware est le plus proche de Red Bay et nous y restons pour deux nuits. Situé directement sur le bord de l’eau, à l’embouchure d’une rivière à saumon, Pinware est l’endroit où les moustiques ont été les plus voraces même par grand vent. L’accès à la plage est directement sur le site, ce qui a donné un immense terrain de jeu aux enfants et de somptueux couchers de soleil. Nous en profitons pour aller visiter le site historique des baleiniers basques reconnu par l’UNESCO et déguster un des meilleurs Fish&Chip au monde chez Whaler’s, accompagné d’une Iceberg, bière locale. Les vestiges des chasseurs de baleines se retrouvent un peu partout et on trouve quelques os de baleines le long des sentiers pédestres du littoral.

Nous avons continué notre route jusqu’à Blanc-Sablon, point final de la Trans-Labrador Highway. Fidèles à nos habitudes, nous n’avions pas réservé notre place sur le traversier pour se rendre à Terre-Neuve. Nous avons donc attendu une journée complète en espérant qu’une petite place se libère pour nous. Loin d’être dans la misère, nous avons trouvé un coin tranquille près du quai d’embarquement pour passer la nuit au besoin et pour se préparer un bon repas sur feu de bois.

Notre traversée du Labrador est, sans contredit, une de nos plus belles expériences d’overlanding et nous la recommandons fortement. Nous avons la chance d’avoir, près de chez nous, cette route qui ressemble sur plusieurs points à la prestigieuse Dempster Highway. Il y a parfois peu d’informations sur cette route car elle n’est pas sur toutes les cartes mais vous pouvez consulter les liens ici-bas ou tout simplement communiquer avec nous par notre page Facebook : Expédition Nord  Sud.

-tlhwy.com

-Sur google et rechercher le fichier : trans_labrador_highway_guide_may_2012.pdf

4x4setup Magazine teste les nouveaux KM3 au Vermont

Cette semaine avait lieu l’événement ”take over” de BF Goodrich. L’événement qui a lieu un peu partout dans le monde a pour but de donner l’opportunité aux médias et personnes influentes dans le monde du 4×4 de faire l’essai de leur tout nouveau produit, le KM3. 4x4set-up magazine y était pour vous afin de vous donner nos plus fidèles appréciations sur ce pneu.

Tout d’abord, j’aimerais vous rassurer sur un point, car plusieurs pourraient dire que si nos commentaires sont positifs sur le produit, c’est bien sûr dû à l’effet Ocupation Double… Je m’explique : c’est le nom que j’ai donné lorsque l’on crée volontairement un environnement parfait et favorable au bonheur afin de créer un sentiment positif. Par exemple, lorsque l’on invite une femme et un homme sur le sommet de la tour Eiffel avec le meilleur champagne et le meilleur repas du monde, pendant un couché de soleil… Il est fort possible que vous soyez très attiré par la personne en face de vous, d’où le nom que  je lui ai donné.

Donc oui Bf Goodrich a recréé un environnement favorable afin d’être au mieux de notre bien-être lors des tests. Mais une carte est venue brouiller ce contrôle de l’environnement qui nous entourait : la pluie. 

La pluie s’est mise à tomber dès le matin et de façon très intense. Dans le bassin de gens qui étaient présents pour les deux journées, mise a part les guides, nous étions en fait que moi et mon partenaire à avoir de l’expérience hors-route. Nous étions donc aussi les seuls à arborer un sourire à voir toute cette pluie. Je dois avouer que dans la vie de tous les jours, je ne suis pas un grand amateur de boue… Mais pour tester des pneus MUD-terrain, ça semblait des conditions parfaites. 

Donc le test était grossièrement divisé en quatre étapes… La première étant un exposé de Brandon, ingénieur qui a travaillé sur le nouveau pneu. Il nous a présenté les nouvelles améliorations dont je vous parlerai plus bas. La deuxième étape était une petite formation de 30 min sur la conduite hors-route. Pour moi et mon confrère, cette partie nous a parue un peu longue, mais pour les nouveaux dans le domaine, elle couvrait les points les plus importants selon nous. L’étape suivante était une démonstration dans un petit parcours de pratique avec quelques roches et bons dénivelés. Après le diner, la dernière étape et non la moindre : les tests officiels.

Avant de vous donner mes conclusions sur le produit, voyons un peu les améliorations apportées au km3 versus l’ancien km2.

Donc les ingénieurs de BF ont travaillé surtout 3 aspects et augmenté la performance dans les trois. Ils ont augmenté de 5 % la traction dans la boue par rapport au km2.

 

Une meilleure traction dans les roches de 8 % (même si le pneu est un MUD, au dire du représentant BF, ils sont au courant que beaucoup les utilisent pour la roche aussi).

Une augmentation impressionnante de 27 % sur la résistance des flancs du pneu (3pli pour le flanc). La dernière catégorie était un point qui revenait de la part de leur clientèle.

 

 

 

 

Au dire de Brandon, l’ingénieur technique qui a travaillé sur le projet, l’équipe est arrivé à ces chiffres en écoutant les commentaires des pilotes professionnels et non professionnels qui essaient leurs produits à la grandeur de la planète. Ainsi que deux systèmes d’essais développés par BF Goodrich. Le premier étant un test de ponction : une machine munie d’un poinçon perce les flancs des pneus. L’autre un test développé et breveté par la compagnie est une machine qui reproduit le frottement latéral sur les pneus afin de tester les flancs. Ce système reproduit l’effet de la roche en frottement sur le coté du pneu. Maintenant, assez parlé… Comment se comporte le pneu dans des situations réelles?  Nous sommes conscients que le pneu se veut un MUD qui se débrouille très bien dans plusieurs situations différentes. Donc il ne faut pas le comparer à un bogger ou un irok, par exemple. Sa vocation étant plus large nous l’avons testé en connaissance de son rôle.

Verdict : Très impressionnant!
Je roule moi-même des km2 depuis plusieurs années, pneu que j’adorais. Mais le km3 est, je dois l’avouer, une coche au-dessus. Le sentier, cette journée-là, était extrêmement boueux et glissant. Ce qui a refroidit un peu les ardeurs des autres testeurs. Pour notre part, étant grandement habitué à ce type de terrain ici au Québec, nous avons dû demander au guide de nous détacher un peu du groupe afin de tester un peu plus en profondeur le produit. Ils ont donc été un peu surpris qu’on demande, moi et mon confrère, à reculer dans le trou de boue que les autres avaient évité. Pour être franc, j’ai eu peur d’avoir fait une erreur dès le premier coup de gaz : le véhicule n’avait pas l’air de vouloir en sortir. Mais après quelques minutes à laisser les lockers ainsi que les pneus travailler, et à la grande surprise de notre guide, nous sommes sortis de cette position sans problème. Nous avons donc mis le véhicule dans des situations beaucoup plus difficiles, et chaque fois le pneu nous a sorti du pétrin. Il ne nous était malheureusement pas permis de dégonfler les pneus en bas de 15lbs, les véhicules n’étant pas munis de beadlock. À grande vitesse, le pneu se libère très bien de la boue et permet aux crampons de bien creuser le terrain. Nous avons aussi travaillé fort à frotter les roches avec le côté des pneus afin de tester la résistance de ceux-ci. Les nouveaux crampons de côté offrent une couche de sécurité supplémentaire, qui a tendance à pousser le pneu vers l’extérieur de l’obstacle afin de sauvegarder le flanc. Nous avons aussi fait un test dans le gravier à haute vitesse (je dirais même à très haute vitesse) et la tenue de route est extrêmement impressionnante. On garde un contrôle positif sur le véhicule tant et aussi longtemps que les roues touchent le sol ;P

Petit ajout extrêmement positif de BF est l’ajout de plusieurs grandeurs. En fait, le km3 sera disponible en 59 dimensions de 15 à 22 po de jante et le plus gros km3 sera un 39”. Ce qui couvrira plus ou moins 97 % du marché en frais de dimensions. Pour ceux qui seraient des fidèles du Crawler de BF, nous avons beaucoup poussé sur la question d’en développer un nouveau, mais rien ne se trame chez le producteur au moment où l’on se parle. Une petite nouveauté aussi : la compagnie a développé un Km3 pour les VTT/side by side .

 

 

 

 

 

 

En conclusion : très impressionné par le pneu KM3! Il semble très résistant, a un look d’enfer et une bien meilleure traction dans les sentiers. À ne pas oublier par contre : il ne s’agit pas d’un pneu conçu spécialement pour la boue, la roche ou autre. Il s’agit d’un pneu polyvalent qui performe bien dans toutes les sphères de notre sport.

4x4setup Magazine aimerait spécialement remercier l’émission Question auto pour son aide dans ce voyage.

 

NE MANQUEZ PAS LE REPORTAGE VIDÉO DE TOUS LES ESSAIS BIENTÔT DISPONIBLE SUR 4X4SETUP.TV , AINSI QUE QUESTION AUTO. 

 

Dave Daneault

 

ALDO Racing forcé de déclarer forfait au Rallye Silk Way 2018

Pour diffusion immédiate

ALDO Racing forcé de déclarer forfait au Rallye Silk Way 2018, mais l’équipe planche sur un nouveau projet en Asie

 


Montréal, 29 juin 2018 – Tous les intervenants d’ALDO Racing attendaient avec impatience la date du 7 juin 2018, jour de l’annonce détaillée du tracé final du Rallye Silk Way 2018 (SWR). Pendant ce temps, tout l’équipement de l’équipe de rallye ALDO incluant leur nouvelle voiture Century Racing 6 (CR-6), qui avait quitté Vancouver pour la Chine le 27 mai, devait arriver le 22 juin au port de Tianjin, port d’entrée de Beijing.

Puis coup de théâtre, l’organisation du Rallye Silk Way 2018 annonçait le 15 juin l’annulation de la section chinoise des cinq premiers jours de l’événement à cause de circonstances hors de leur contrôle pour déplacer la nouvelle ligne de départ 4 500 kilomètres plus à l’ouest à Astrakhan situé dans le sud-est de la Russie. Ce changement drastique de dernière minute pourrait placer les conteneurs d’ALDO Racing en situation de précarité à leur arrivée en Chine.

Il était trop tard pour changer la destination de la cargaison et demander un permis de transit de la Chine vers la Russie et le temps manquait pour rediriger le tout vers la nouvelle ligne de départ. Après analyse des possibilités, c’est avec grand regret que l’équipe ALDO Racing annonce qu’il ne pourra pas participer à l’édition 2018 du Rallye Silk Way qui s’élancera maintenant de la Russie le 21 juillet.

« Nous avons été surpris et surtout pris de court par l’annonce de l’annulation de la partie chinoise du rallye, a déclaré Patrick Beaulé, copilote du prototype CR-6 ALDO Racing. Les étapes de vitesse dans le désert de Gobi et la traversée des grandes dunes étaient parmi les parties les plus intéressantes du SWR. C’est dommage, car nous souhaitions surtout les affronter avec notre nouvelle voiture à deux roues motrices. »

Lors de l’annonce du 15 juin, l’organisation du Silk Way a évoqué la possibilité de lancer en septembre 2018 une version chinoise du rallye.

« Après tous les efforts déployés dans l’acquisition du nouveau CR-6 en Afrique de Sud et tout le travail effectué pour la mise au point du véhicule au Québec afin de livrer le tout à temps en Asie, j’étais très déçu de ne pouvoir participer à cette course, a mentionné David Bensadoun, pilote de l’équipe ALDO Racing. Pour tous nos commanditaires nord-américains et surtout pour nos commanditaires chinois, j’espère que nous aurons la possibilité d’être sur la ligne de départ en septembre sinon nous allons travailler à un nouveau projet dans un avenir rapproché. »

Stephan Desrochers, le coordonnateur d’ALDO Racing, doit s’envoler le 30 juin pour Beijing afin de superviser le dédouanement des deux conteneurs ALDO. Sur place, Desrochers aura l’occasion d’évaluer la probabilité de la tenue du Rallye Silk Way China qui n’a pas encore été officiellement annoncée. L’équipe décidera alors soit d’y participer ou de retourner l’équipement au Canada. Une décision finale sera prise à la fin de la première semaine de juillet.

Photo du CR-6 ALDO Racing
Crédit photo
: ALDO Racing

Chronique Diesel : Tout ce qu’on doit savoir sur les programmeurs.

Cette fois-ci, une chronique où il y a vraiment plusieurs zones grises et qui concerne un produit qui est très demandé : les fameux programmeurs/modules/chips…

 

À la base il y a 3 manières de modifier la gestion du moteur. La première se fait en modifiant la programmation de l’ordinateur à l’interne, qui gère le moteur et/ou la transmission (pour le reste de l’article on va l’appeler « programmeur »). Il y a le modèle qui se branche entre certains capteurs et le filage d’origine pour en modifier la lecture (lui on va l’appeler « module »). La dernière méthode, qui est surtout pour les plus vieux modèles comme les premiers 7,3 L Powerstroke ou les 6,5 L GM, c’est de changer physiquement une pièce de l’ordinateur qui possède la nouvelle programmation (lui on va l’appeler « chip »).

Pour les programmeurs, c’est de loin le plus performant des 3 systèmes, car c’est possible de modifier avec précision chaque paramètre de l’ordinateur du moteur (ECM) et de la transmission (TCM) dans certains cas. Ils se distinguent en 2 types: il y a ceux avec des programmations déjà préfaites (PPE, Smarty, Banks, Edge…) et ceux qui ne font que donner 100 % accès a l’ECM/TCM (EFILive, HP Tuner…). Le premier, qui est excellent pour 99 % des cas, est celui déjà prêt. Si on prend l’exemple de PPE qui se spécialise pour le Duramax, sur un truck avec seulement une entrée d’air et un échappement, ce serait difficile de faire mieux que leurs paramètres si on utilisait un modèle comme EFILive.

Pour les modules, un des gros avantages est de pouvoir changer de niveau en roulant. Souvent ça vient avec des jauges intégrées et dans certains cas, des alarmes programmables si jamais, par exemple, la transmission surchauffe.

Pour la chip, c’est malheureusement le moins performant des 3 types, pas vraiment dû à sa conception, mais parce qu’elle est est fabriquée pour des moteurs qui sont plus limités côté injection et turbo.

Les fameuses garanties… certains vendeurs vont vous dire que leurs programmeurs/modules sont indétectables par le concessionnaire. Malheureusement, c’est faux. Même si le camion est remis stock. En ce qui concerne les programmeurs, chaque fois qu’un ou des paramètres sont modifiés au niveau de l’ECM, ils enregistrent le changement, un peu comme un compteur. De leur côté, les concessionnaires font parfois des mises à jour à votre ECM lors de vos visites chez eux. Donc, si par exemple pour votre véhicule il existe 2 updates possibles du fabricant, mais que le technicien voit qu’il y a eu 3-4 programmations de fait… C’est possible que vous soyez dans le trouble… Pour les modules, c’est plus difficile à détecter, car il n’y a pas eu de programmation d’enregistrée dans l’ECM, mais un bon technicien avec un bon scanneur peut voir que certains capteurs étaient hors spécification lors du bris. Et pour les chips, pas de stress, votre garantie est probablement déjà finie depuis plus de 20 ans…

À savoir si vous perdez toute votre garantie si votre truck a subi une modification que ce soit physique ou de programmation, ça reste malheureusement à la discrétion du concessionnaire. Dans le temps où je travaillais dans le domaine, on vendait ce genre d’équipement à certains dealers. Pour avoir discuté avec quelques gérants de service, la plupart étaient d’accord sur le même point : si le véhicule est modifié, et que le bris est un bearing de roue, la chaufferette ou quelque chose qui n’est pas en lien avec la modification, aucun problème. Mais ne viens pas nous voir si la transmission est brûlée ou le moteur sauté. Il y a quand même quelques exceptions : le gars qui achète son troisième truck au même garage et qui s’entend super bien avec le gérant de service, c’est possible qu’il aille droit à son moteur neuf. J’ai déjà vu ça, mais ce n’est malheureusement pas fréquent.

C’est-tu dangereux pour mon truck ce genre de modification ? Oui et non, en fait ça dépend majoritairement du chauffeur. Par exemple, avec votre camion 3/4 de tonne, vous tirez votre roulotte de 32’ et vous êtes en direction de Charlevoix. Si avant de programmer vous étiez en bas de la côte à 100 km/h et rendu en haut à 80km/h et qu’une fois l’ECM calibré, vous vous arrangez pour arriver en haut à 100, il n’y aura pas de trouble. Mais si vous voulez impressionner votre beau-frère, vous allez facilement arriver en haut à 120-130 km/h, mais si le reste du truck est stock, il aura probablement vieilli de 100 ou 200 000 km en un seul coup… Surtout la transmission, c’est le morceau le plus fragile… J’entends déjà les gars de GM « ’ une Allison, ça ne saute pas »’ !Désolé, mais oui, c’est très facile avec un bon programmeur et un chauffeur qui ne sait pas ce qu’il a entre les mains.

Après avoir fait peur à quelques-uns, voici la partie le fun : les gains! Il faut préciser que pour réussir à sortir les chiffres prédits par les fabricants, ça prend minimum une entrée d’air et un échappement le plus direct possible (plus d’info dans la prochaine chronique). Modifier la programmation de l’ECM est la manière la plus facile d’aller chercher des HP et du torque. Vous pouvez mettre 2-3 turbos, 2 pompes à injection, tant que l’ECM va avoir la programmation d’origine, le gain va être minime, mais une fois ajusté, c’est autre chose…

Avec une chip, TS Performance offrent un modèle avec un interrupteur 6 positions pour les 7,3 L de 95 à 03 qui peut donner jusqu’à 140 hp, et c’est relativement peux dispendieux. Mais c’est plus complexe, car on doit ouvrir physiquement l’ECM pour changer la fameuse chip.

Dans les modules, il y a certains modèles plus complets que d’autre par exemple d’entré de gamme il y a la Edge 30200 pour les Dodge Cummins 98.5 a 2000 qui a 3 niveaux de 20 a 65 hp et jusqu’à 180 fT/lb de torque, mais pour le même véhicule Edge ont la 31700 avec 7 niveaux soit de 40 a 150 hp et 380 fT/lb de torque, incluant des jauges, des alarmes programmables, la lecture des codes de check engine, la fonction 0-100 km/h et 1/4 de mille pour tester vos performances. C’est possible d’y ajouter un turbo minuterie (c’est l’inverse d’un démarreur a distance, ça permet de quitter le véhicule en marche et une fois que le turbo” timer” a atteint soit le délai ou la température d’échappement programmé, il arrête le moteur. C’est un excellent gadget pour les moteurs turbo. Évidemment que le modèle de base est moins dispendieux, sur le site de Xtreme Diesel Performance (XDP) il est a 430 $ vs 1150 $ pour le gros. Si vous avez l’intention d’ajouter les jauges de base comme la température de transmission, d’échappement et le boost, plus le support en ligne de XDP vous en avez pour 500 $ et vous restez sans alarmes…

Une des choses le fun avec les modules, c’est que dans certains cas c’est possible d’ajouter un programmeur par dessus, non malheureusement les chiffres de vendeur de 200 hp chacun ne feront pas un total de 400 hp supplémentaires, mais c’est surtout que ça permet d’avoir une syntonisation plus « efficace ». Je veux dire par là que souvent les modules sont des « boîtes à timing », bref ça monte le timing très haut, ce qui n’est pas nécessairement très bon pour un moteur. Si ontprend par exemple le programmeur Smarty S06 pour un Cummins 03 à 06, il y a 10 niveaux possibles. Le zéro c’est half power, ce qui est parfait lors d’une inspection mécanique, car ça coupe le HP et la fumée. Mais aussi quand viens le temps d’aller souper dans un resto chic avec le service de voiturier pour le stationnement, le truck est la moitié moins fort que ce qu’il serait s’il n’était pas programmé… Pour les 9 autres niveaux, ça varie de 30 à 210 hp, les programmations avec les numéros impairs sont avec timing ajouté et ceux pairs sont sans timing, ce qui est parfait pour jumeler avec un module.

Côté programmeur, c’est dans la majorité des cas le plus performant et le plus complet, car c’est possible d’ajuster l’indicateur de vitesse lors d’un changement de ratio de différentiel ou de grosseur de pneus. Il peut aussi sortir les codes de check engine, mais une des raisons qui les rendent plus populaires c’est le fait de pouvoir “’deleter” le système de recirculation des gaz d’échappement (EGR), l’injection urée (DEF) et le filtre a particule (DPF), ce que les modules ne font pas (aussi dans la prochaine chronique).

 

Pour ce qui est des EFILive et HP Tuner, le fait que ça donne l’accès total a l’ECM et TCM, mais qu’il n’y a aucune programmation d’incluse avec ces appareils,  les rend plus complexes. Bref, c’est un peu comme donner une boîte de clous et une pille de bois à quelqu’un et de lui dire “fais-moi une maison”… Si tu ne connais pas ça, il y a des bonnes chances pour que le résultat soit douteux, mais pour un connaisseur, c’est l’outil parfait. En fait, c’est plus pour des “tuners” professionnels, pour faire des programmations hors du commun pour des setup qui sortent de l’ordinaire. Par exemple, un GM 2003 avec un Duramax/Allison qui a une entrée d’air et un échappement 4 ” ça va être moins compliqué et moins coûteux de prendre un programmeur Pacific Performance Engenneering (PPE), mais pour un setup comme mon S10 qui avait le même Duramax 2003, une transmission 4L80 avec une valve body manuel, j’ai dû utiliser EFILive pour enlever les codes de transmission et de clé à puce de l’ECM. C’est aussi le genre de programmeur utilisé dans des gros setup qui sortent en haut du 1000 hp. Juste pour vous donner une idée de la complexité de ce genre de programmeur (EFILive et HP Tuner), sur un Duramax LLY il y a un sélénoid pour faire bouger la partie variable du turbo (VGT). Et bien pour ce simple sélénoid, il y a plus d’une vingtaine de pages que l’on peut changer… Il faut donc savoir quoi faire et sur quelle page sinon on se retrouve avec un moteur à problème ou moins performant que d’origine…

Tout ça c’est bien, ça ajoute des hp et du torque, mais encore plus, avec le même style de conduite, vous gagnez en économie de diesel… Comment c’est possible et pourquoi les fabricants ne les font pas stock comme ça ? La réponse dans le prochain article… Je vais aussi parler des modifications de base incluant les plus et les moins d’enlever les systèmes d’anti-pollution.

Francois Vézina collaborateur Diesel